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L'interview de Raoul Abdaloff (1/3)

Publié le 04 mars 2011 par Acdehaenne

Vous l'attendiez toutes et tous, l'interview exclusive de l'un des animateurs de la Salle 101, le célèbre Raoul Abdaloff, arrive enfin sur le Blog de A.C. de Haenne. Et je peux vous dire que ça décoiffe ! Jugez plutôt... 

Ondes sonores
A.C. de Haenne : Bonjour Raoul, peux-tu nous faire une rapide présentation de la famille Abdaloff ?

Raoul Abdaloff : Je peux. C’est une entité mal définie. Au départ, il y en avait deux, Alfred et Raoul. Les fondateurs, en quelque sorte. Puis, il y a eu Alice. Et puis d’autres encore, Jules, Charlotte. Certains sont partis, d’autres sont arrivés. C’est assez fluctuant, somme toute. C’est bien.

A.C. : Et toi, Raoul, qui es-tu ?

R.A. : Je ne suis pas sûr de comprendre la question.

A.C. : J'ai cru comprendre en écoutant la Salle 101 que tu avais une formation scientifique. Qu'est-ce qui t'a amené vers la littérature ?

R.A. : Non, c’est faux, je dis ça pour me la péter. Alfred a un DEUG en

Ondes sonores
sciences. Moi j’ai un BTS en photographie, ça n’a rien à voir. La littérature, c’est une vieille histoire. Ma maman m’a collé du Lovecraft et du Tolkien quand j’étais en CM2. Au collège et au lycée, j’avais des copains lecteurs. J’ai suivi leurs conseils. Ça allait d’Asimov à Debord. Après, il a fallu que je me débrouille tout seul. Sinon, les autres animateurs sont plutôt de formation littéraire, à part Jules, qui maîtrise les arcanes de l’informatique (mais qui s’envoie un ou deux livres par semaine).

A.C. : Et pourquoi la littérature de genre, tout particulièrement la science-fiction ?

R.A. : Maman. Sinon, je ne sais pas. Sans doute parce que le genre sollicite plus l’imagination. Ou pas. Je ne sais pas trop comment répondre à ça. La réponse la plus honnête : “parce que j’aimais ça et que le reste m’emmerdait”.

Ondes sonores
A.C. : Si j'ai bien tout compris, le nom de l'émission, Salle 101, vient du roman de George Orwell, 1984. Je l'ai pourtant lu deux fois, et je ne parviens pas à resituer le contexte. Peux-tu nous éclairer sur ce point ?

R.A. : Relis-le une troisième fois. Je t’assure que c’est évident. Et puis 1984 mérite d’être lu trois fois.

A.C. : L'humour grinçant est l'une des caractéristiques de la Salle 101. Est-ce que cela t'a déjà causé des problèmes (vu le nombre de personnes que tu cites et que tu dénigres...) ?

R.A. : Aucun. Mais c’est parce que personne n’écoute cette émission, ça aide. Sinon, on reste dans la limite de la légalité. Par exemple, on ne peut pas dire “Je chie sur la police”, à l’antenne, c’est interdit et passible de plein de trucs pénibles pour nous comme pour la radio. Mais on peut tourner ça autrement, comme “Applaudissons l’efficacité de nos amis policiers qui viennent, avec humanité et coeur, d’expulser un squat dans le 20ème”.

A.C. : Il y a une question qui me brûle les lèvres depuis un petit moment. C'est à propos des Utopiales 2009. Tu nous avais annoncé avoir fait pas mal d'interviews. Or on a eu droit qu'à une seule d'entre elles, celle d'Oksanna et Gilles Prou. Sic. Pourquoi ?

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. La suite, c'est promis (à moins d'un tremblement de terre de magnitude supérieur à 5 sur l'echelle de Richter), arrive dès demain.

A.C. de Haenne


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