On connaissait déjà les blancs qu'utilisaient les peintres classiques et dont le plomb ternissait terriblement le rendu au fil du temps. Ces blancs qui deviennent gris...
Les pigments utilisés dans les peintures à l'huile sont notamment sensibles aux ultraviolets. On parle maintenant des jaunes de Van Gogh, qui auraient considérablement perdu de leur éclat sous l'effet de ces mêmes utraviolets.
Je vous renvoie à un article du Monde du 19 février dernier (extraits) : "Les rayons ultraviolets sont responsables du brunissement du jaune de chrome utilisé par le peintre des « Tournesols ». La palette de Van Gogh était à l'image de son âme tourmentée. Elle exprimait, disait-il, « les terribles passions humaines ». Las, l'éclat de certaines couleurs s'estompe avec le temps. Les jaunes fulgurants de la série des Tournesols s'assombrissent, virant au brun. Un phénomène qui affecte aussi les oeuvres d'autres peintres de la fin du XIXe siècle. Le fautif est connu : le soleil, dont les rayons ultraviolets (UV) dégradent les pigments. Mais l'alchimie de ce ternissement restait mystérieuse".
Lien vers l'article du Figaro du 22 février pour l'explication scientifique.
Lien vers l'article de Libération du 14 février.