Magazine Environnement

Solaire : petite revue de presse

Publié le 08 mars 2011 par Arnaudgossement

revue de presse.jpgVoici quelques articles de presse et une dépêche AFP dont les auteurs ont bien voulu reprendre quelques propos et analyses de l'auteur de ces lignes. Je vous en souhaite bonne lecture.


Actu Environnement : "Photovoltaïque : le nouveau cadre réglementaire ne résoudrait pas toutes les questions"

20 minutes : "Pour le président du syndicat des énergies renouvelables, «la concertation sur le photovoltaïque n'a servi à rien»"

Le Moniteur : "Photovoltaïque : tout reste à faire !"

Energie 2007 : "Moratoire photovoltaïque: par ici la sortie?"

La Tribune : "Baisse des tarifs : les professionnels du photovoltaïque vont manifester ce mardi"

AFP : Photovoltaïque: un recadrage mais un avenir qui reste flou

AFP PARIS - Le recadrage imposé par le gouvernement à une filière photovoltaïque en "surchauffe" ne passe pas parmi les industriels, certains acteurs doutant de la cohérence d'un schéma qui, au-delà d'une baisse des tarifs, reste flou sur l'avenir d'un secteur employant 25.000 personnes.

"Le gouvernement avait promis un nouveau cadre juridique pour le solaire photovoltaïque (...), les deux arrêtés publiés au Journal officiel ne représentent qu'une énième modification de l'ancien cadre juridique", estime Arnaud Gossement, avocat écologiste défendant des entreprises du secteur.

"Le gouvernement a simplement baissé les tarifs de rachat pour les installations de moins de 100 kW et, d'une certaine manière, prolongé le moratoire pour les installations de plus de 100 kW", écrit-il sur son blog.

Au terme de trois mois de moratoire et d'une concertation, les industriels, dont certains ont manifesté mardi à Paris, ont l'impression d'être abandonnés par le gouvernement dans la foulée du Grenelle.

"On nous a bernés avec une concertation bidon qui n'a servi à rien!", estime Ariane Vennin, porte-parole du collectif "Touche pas à mon panneau solaire", pour qui la filière, qui représente 25.000 emplois, est aujourd'hui "dépitée, dégoûtée et un peu résignée".

Porté par le Grenelle et des tarifs de rachat attractifs, le photovoltaïque a vécu une croissance rapide ces dernières années, au point d'apparaître en "surchauffe" fin 2010, le gouvernement voyant les objectifs en volumes (5,4 GW d'ici 2020) bientôt atteints mais pas les ambitions industrielles.

Après avoir baissé à plusieurs reprises les tarifs de rachat, le gouvernement avait finalement tout arrêté en décembre afin de définir un nouveau cadre juridique permettant l'émergence d'une filière de production de panneaux photovoltaïques et pas seulement d'installateurs posant des panneaux à bas coûts importés.

"Si on restait avec le dispositif existant, on n'aurait pas mis en place de véritable filière", assure-t-on de source ministérielle, soulignant que des ajustements ont également eu lieu en Italie et en Grande-Bretagne.

Le nouveau cadre, publié après trois mois de moratoire, limite désormais la politique de rachat aux plus petites installations (moins de 100 kW, le marché des particuliers), à un tarif inférieur de 20% au précédent.

Pour les projets plus importants (centrales au sol, grandes toitures) le gouvernement prévoit des appels d'offres, attendus d'ici l'été, procédure dont les PME ne voulaient pas.

Mais ce schéma, selon des industriels un brin déboussolés, est loin de donner toutes les garanties au développement d'une filière française solaire, à l'heure où le cours des énergies fossiles retrouve des sommets.

"D'après l'agence internationale de l'énergie, l'énergie solaire représentera en 2050 un quart de l'électricité consommée dans le monde. La question n'est donc pas de savoir si l'énergie solaire va se développer, mais si notre pays sera acteur de ce développement", ajoutait-il.

"Le choix qui a été fait, c'est le nucléaire plutôt que le photovoltaïque", regrette pour sa part Marco Caputo, président de Sunvie, PME francilienne spécialisée dans les grandes installations.

Ce dernier s'attend à des répercussions sur son activité dès 2011, constatant que les "premiers à avoir été refroidis, ce sont les banquiers".

"Les taux de retour sur investissements restent attractifs, ils sont en ligne avec les voisins européens de la France", nuance toutefois Olivier Ken, analyste pour la Financière de Champlain, fonds d'investissement spécialisé dans l'environnement.

(©AFP / 08 mars 2011 19h22)


 


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