Écrit par La Nouvelle Expression
Mercredi, 09 Mars 2011 12:03
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Pour l'édition de cette année, « Tata Henriette » est la seule femme sur les dix lauréates retenue par le département d'Etat américain, toutes choses qui démontrent, s'il en était encore besoin, le rôle qu'il joue au quotidien pour sortir les Africains de l'oppression. On comprend pourquoi des diplomates et des observateurs avertis soutiennent que la directrice de publication de l'hebdomadaire Bebela fait partie des Camerounais jouissant d'une aura planétaire, l'ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun la décrivant d'ailleurs comme un être qui éclaire « la conscience pour la liberté d'expression et la transparence au Cameroun ». Puissent son courage, son intégrité et sa loyauté inspirer la jeunesse en ce moment où les jeunes ont du mal de plus en plus à faire prévaloir leurs principes moraux et à s'identifier à un repère.
C'est la première fois qu'une camerounaise est sélectionnée pour ce prix prestigieux. Henriette Ekwe est également l'unique lauréate en Afrique. Les autres récipiendaires viennent de Chine, de Biélorussie, Hongrie, Jordanie, Afghanistan, Pakistan, Kirgistan, Mexique et Cuba.
En plus de son combat pour la démocratie, Henriette Ekwe a été retenue à cause du rôle important qu'elle a joué dans l'avancement de la liberté de la presse et dans les organisations telles Transparency International, L'Union des Journalistes du Cameroun et la Coalition pour la transparence. L'ambassade a constaté que durant ces dernières années madame Ekwe a plaidé publiquement pour la bonne gouvernance et critiqué vigoureusement la corruption. « Henriette continue d'être un éclaireur de conscience pour la liberté d'expression et la transparence au Cameroun, » a dit l'Ambassadeur Jackson. « Le Cameroun tout entier devrait être fier d'elle. Tous les pays, y compris le mien, a besoin des femmes de courage comme Henriette pour s'assurer que les gouvernements sont responsables et que les sociétés poursuivent leur quête de liberté, de justice, de paix et d'égalité. »
Lancé en 2007 par le Secrétaire d'état américain d'alors, Condoleezza Rice, le Prix du courage féminin du Secrétaire d'état américain a honoré chaque année les femmes à travers le monde qui ont fait preuve d'un courage exceptionnel, d'une force et d'un leadership dans la défense des droits de l'homme, de la justice sociale, et de l'égalité et l'avancement des femmes. Lors des quatre dernières années, les Etats-Unis ont récompensé les femmes qui ont risqué leur vie et leur bien-être pour combattre le trafic humain, les violences liées au genre, le mariage de mineurs, la corruption, ainsi que celles qui ont été emprisonnées, torturées and menacées pour leur combat en faveur de la justice, des droits humains, des réformes constitutionnelles et de l'état de droit.