Tamara

genre: horreur, slasher (interdit aux - 12 ans)
année: 2005
durée: 1h30

l'histoire:

Tamara, une étudiante, est la risée de tout le lycée. Au cours d'une fête, un accident se produit et elle décède. Peu après, Tamara revient d'entre les morts, métamorphosée en une séduisante femme ivre de vengeance.

la critique de Eelsoliver:

Et un nouveau slasher ! Encore un ! Cette fois-ci, ce nouveau cru horrifique, intitulé Tamara, réalisé par Jeremy Haft en 2005, s'intéresse à la sorcellerie.
Ce qui n'est pas forcément très original puisque le sujet a déjà été abordé des centaines de fois. En même temps, ne l'oublions pas, il s'agit d'un slasher, et le genre brille rarement par son scénario.

Evidemment, Tamara n'échappe pas à la règle ! Le film suit alors les aventures (ou plutôt les mésaventures) d'une lycéenne conspuée et rejettée par ses camarades, la même Tamara.
Il faut dire aussi que cette dernière est une petite binoclarde trouillarde qui s'attire les foudres de quelques joueurs de foot du lycée lorsqu'elle publie un article sur le dopage.
Parallèlement, Tamara est amoureuse de son professeur de lettres et tente d'invoquer les mauvais esprits pour faire craquer ce dernier.

Et tous ces différents facteurs vont finir par se retourner contre elle. En effet, ses camarades veulent lui donner une bonne leçon et organisent un canular.
Malheureusement, la mauvaise farce tourne au drame et Tamara meurt. Horrifiés, les élèves décident de l'enterrer et de ne rien révéler de cette nuit de cauchemar.

Mais ne l'oublions pas, la jeune héroïne a invoqué les mauvais esprits et revient à la vie. De retour au lycée, Tamara n'est plus la jeune fille faiblarde et neuneu qu'elle était.
Elle est devenue une belle jeune femme séduisante mais elle entreprend sa vengeance contre ses bourreaux. De ce fait, certains meurtres sont plutôt inspirés, d'autres sont totalement expédiés, en sachant que la fin est plutôt ridicule. Mais dans l'ensemble, cette petite peloche sans prétention devrait plaire aux amateurs invétérés de slashers.

Note: 10/20