Corbeyran - Defali © Glénat - 2008
Corbeyran - Defali © Glénat - 2009
Corbeyran - Defali © Glénat - 2010
« Après New Byzance et New Harlem, l’univers d’Uchronies fait escale à New York, de nos jours.
On retrouve Zack Kosinski, alors âgé d’une vingtaine d’années. Zack n’en a cependant réellement vécu que la moitié, puisqu’il vient de passer une décennie plongé dans un étrange sommeil provoqué par son père, Charles Kosinski, scientifique de grand renom mystérieusement disparu depuis lors. Soigné dans une clinique privée où il se remet doucement de cette immobilité prolongée, Zack est constamment en proie au doute et au questionnement. Son passé le hante, son présent l’angoisse, quant à son futur, il l’a entièrement remis entre les mains d’une jeune infirmière, Tia Brown, qui s’efforce de lui faire reprendre pied dans le monde réel. Le problème, c’est que Zack doute également de sa propre réalité. Les visions qui s’imposent à lui lui révèlent même qu’il serait doué de prescience. Son esprit serait en effet capable de se projeter mentalement vers d’autres réalités. Ces réalités qu’il perçoit sont en apparence absolument similaires à la sienne. En apparence seulement, car lorsqu’il analyse de près ses visions, Zack se rend compte de subtiles différences… La conclusion qui s’impose à lui n’est pas pour le rassurer : a-t-il vécu plusieurs vies, sur plusieurs plans différents ? Il n’aura malheureusement pas le temps de trouver des réponses à ces questions. Surveillés par des agents de la CIA – qui convoitent les mystérieuses recherches scientifiques de son père – Zack et Tia seront obligés de prendre la fuite pour préserver leur intégrité… » (synopsis éditeur).
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Dernière trilogie de la série Uchronies (après avoir parlé de New Byzance et de New Harlem), cette version est plus discrète que les deux autres. On retrouve les visages rencontrés dans les deux autres mondes, les cartes ayant été redistribuées selon le nouveau contexte : plus conventionnel (on est en pleine cavale, les personnages principaux fuient un danger qu’ils ne cernent pas ou mal), plus familier aussi (pas de dépaysement au niveau des décors, une société assez similaire à la nôtre), plus ronronnant en général. Je reste sur la même impression que pour les deux autres séries : dès qu’on s’éloigne un peu trop de Zack, les personnages secondaires n’ont plus de raison d’exister, ils sont sans consistance. Sur ce point, je trouve cela dommage. Les deux premiers tomes de New York sont assez classiques tant sur le fond que sur la forme, on devine que les passerelles avec les deux autres mondes vont se construire à partir du point d’ancrage de cette trilogie… ce qui sera confirmé à la lecture du tome 3.
Defali réalise les dessins de ce nouveau pan de l’intrigue. Son travail est, pour moi, beaucoup plus convaincant que celui réalisé par Tibéry sur Uchronie(s) – New Harlem (trop terne, trop hésitant, trop figé), un ton en dessous des ambiances de Chabbert sur Uchronie(s) – New Byzance puisque le cliquant et les paillettes se sont envolés (ce qui convenait à Byzance aurait certainement été mal venu ici). Les visuels sont assez lumineux, les scènes d’action assez fluides… une lecture divertissante. On passe un bon moment mais de là à dire qu’on relira… !!
Je suis mûre pour la lecture du tome 10 paru le 23 février dernier !! Qui aurait pu croire que j’apprécierais un tel scénario ?? Pas moi !! Seul bémol : des pans entiers dans la personnalités des personnages secondaires et dans la représentation générale de l’univers de New York (comme des deux autres trilogies), nous font tout de même cruellement défaut. Passé ce grief, j’ai hâte de savoir ce que nous réserve l’épilogue de la série.Uchronie[s] – New York
Trilogie terminée
Tome 1 : Renaissance
Tome 2 : Résonances
Tome 3 : Retrouvailles
Éditeur : Glénat
Collection : Grafica
Dessinateur : DEFALI
Scénariste : Eric CORBEYRAN
Dépôt légal : mai 2008 (tome 1), juin 2009 (tome 2) et octobre 2010 (tome 3)
Bulles bulles bulles…