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Claude Esteban, une lecture (Françoise Hàn)

Par Florence Trocmé

Claude Esteban, une lecture 
par Françoise Hàn

Il y aura cinq ans bientôt que Claude Esteban, en pleine créativité, s’éteignait brusquement. Un colloque international, « Le travail du visible », consacré à sa relation avec les arts plastiques, vient de se tenir à Paris. Dans ce cadre, une lecture de textes extraits de ses ouvrages, proses et poèmes, a eu lieu le vendredi 11 mars 2011 à l’auditorium de la Maison de l’Amérique Latine. Il fallait, devait dire José Jiménez, donner à cette soirée une présence qui manquait au colloque. 
La lecture était confiée aux voix amies de quelques uns ou unes qui ont longuement connu Claude Esteban et partagé avec lui des activités. La présentation était faite par Pierre Vilar qui, entre autres, est le directeur du Cahier Claude Esteban L’espace, l’inachevé (éditions Farrago / éditions Léo Scheer, 2003.) 
Xavier Bruel, critique littéraire, a lu des extraits de La Dormition du Comte d’Orgel (Farrago, 2002) : «  la poésie, l’invention d’un sens à travers les signes ». 
Jean-Pierre Boyer, éditeur, a lu Encres sur papier, poèmes à Octavio Paz repris dans étranger devant la porte (Farrago, 2001) : « tortue sévère de la sagesse ». 
Claude Garache, peintre, a lu Le pouvoir des pierres, textes sur Raoul Ubac « ce tenace tailleur de pierres », extraits de Traces, figures, traversées (Galilée, 1985). 
José Jiménez a lu en espagnol un texte sur Les buveurs de Velazquez (Los Picaros en Arcadia). 
Pierre Vilar a choisi dans Cosmogonie (1ère édition 1981, repris dans Conjoncture du corps et du jardin, Flammarion, 1983), des poèmes à Joseph Sima, précédés d’une citation de Lucrèce, en latin. 
Aline Schuman, traductrice, a élu trois séquences sur des tableaux d’Edward Hopper dans Soleil dans une pièce vide (Flammarion, 1991, réédition Farrago, 2003). 
Et la lecture finale a été celle de Rémi Hourcade, traducteur, avec de larges extraits de l’admirable Fayoum (1ère édition hors commerce, 1999, repris dans Morceaux de ciel, presque rien, Gallimard 2001), achevant la soirée sur ces deux vers, les derniers du recueil : « j’ai peur / de ne mourir jamais ». 
 
Françoise Hàn 


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