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Pierre Assouline, Les invités

Par Alain Bagnoud

Pierre AssoulineÇa commence bien, très bien même. Les relations entre la patronne et la bonne, Sophie et Sonia, subtilement saisies. Les portraits incisifs des personnages importants qui se retrouvent pour un dîner bourgeois. Les premières conversations. C’est finement observé, cruellement restitué, dans une langue précise. Il y a de la jubilation, là.

Moins dans la suite. Le projet, montrer ce qu’un simple dîner privé peut produire comme modifications dans les affaires du monde, est souvent perdu de vue au profit de morceaux de bravoure. Il manque peut-être une intrigue suivie qui ferait avancer le roman et lui donnerait une tension. Les invités s’offre ainsi comme à une suite de scènes, souvent brillantes, mais dont le lien est ténu.

Pierre Assouline, Les invités, Folio


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