- EHESS (Salle Lombard) : Rencontre avec A CONSTRUCTED WORLD (19h-21h)
? : Actuellement invité pour une série d’expositions courant sur un an au CAPC de Bordeaux, A Constructed World est un collectif d’origine australienne, composé de Jacqueline Riva et Geoff Lowe, qui travaillent ensemble depuis le milieu des années 1990 et collaborent volontiers dans leurs activités avec des personnes venues de tous horizons, jusqu’à ceux ou celles qui se désigneraient autrement comme de simples spectateurs. De sorte qu’on ne sait jamais quand l’œuvre commence et si elle finit, commente Charlotte Laubard, la directrice du CAPC : « Rarement une œuvre comme celle du duo australien n’a mieux mis à exécution le précepte d’Allan Kapprow à propos du happening défini il y a déjà 45 ans: faire de l’art un événement permanent, un espace ouvert à la contingence, aux rencontres et à l’expérimentation. » A titre d’exemple, le magazine qu’ils ont conçu à Melbourne, en 1993 : Artfan. L’un des numéros a été produit en collaboration avec la Serpentine Gallery, durant une résidence en 2002 : la revue met sur un pied d’égalité le récit autorisé de la critique d’exposition avec celui de l’amateur, de l’artiste, et de celui ou celle qui dit ne rien connaître à l’art contemporain. Le web magazine SPEECH, commencé en 1996, cherchant également à rendre visible la fameuse notion d’ « interactivité » représentée par les rubriques de commentaires sur internet. 96, bd Raspail - 75006 Paris
- ENSBA : Rencontre « Ex Machina Virtuae (La Machine Virtuelle) » (15h)
? : Liliane Schneiter, Critical Curatorial Cybermédia/HES de Genève : Incursion dans l'histoire de l'Internet et fonctionnalités des plateformes participatives / L'Ecole de Francfort et la culture des réseaux. Jean-Claude Moineau, Université Paris VIII Saint-Denis : D'un art sans identité, sans spectateur, sans usager, sans participant, sans interacteur ? Les technologies ont profondément modifié la vie politique, sociale et économique, à travers ce qui s’automatise et qu’on appelle interface, et peut être la prochaine métaphore d’un ordre ordinaire. Dans les environnements dits intégrés, c'est "une part de travail vivant, non repérable dans les fonctions du travail, mais dans les habitudes métropolitaines, les usages linguistiques, la consommation culturelle" qui serait mise en jeu. Nombre de concepts sont développés ou réinvestis pour accompagner et décrire ces environnements, tels que celui d'"économie directe" pour décrire le rôle des utilisateurs, de coopérativité et de participativité, parce que les fonctionnalités des réseaux sont conformées sur celle des formes du travail, et en tout premier lieu celui de nouveauté qui semble irrémédiablement associé à ces technologies, et qui restent pourtant questionnables. Quelles approches en art de ces questions sont-elles possibles ? Dans la continuité des rencontres de ce forum, nous proposerons quelques pistes de réflexion critique.
14, rue Bonaparte - 75006 Paris - site - fiche
- Goethe Institut: Présentation de l’opéra « Cardillac » de Paul Hindemith (19h)
? : Avec Gérard Mortier (directeur de l’Opéra national de Paris), un membre de l’ensemble, Volker Haller (Goethe-Institut de Paris) En français Le Goethe-Institut de Paris inaugure sa coopération avec l’Opéra national de Paris par une présentation-débat de « Cardillac », l’œuvre de Paul Hindemith, à l’affiche de l’Opéra Bastille du 29 janvier au 16 février 2008 17, avenue d'Iena - 75016 Paris - site - fiche
- La Vitrine : Expo d'Olivier DOLLINGER « Global Sunset » (19h)
? : De retour d'une résidence à New York en 2007 et après une exposition personnelle la même année dans sa galerie Toxic du Luxembourg, Olivier Dollinger marque une toute nouvelle direction dans son travail : des sculptures branlantes et vibratoires faites de néons déglingués et de hauts parleurs empailletés qui amorcent une squelettisation et un court-circuitage des systèmes défaillants. Pour son exposition à La Vitrine, l’artiste continue de scruter l'icône et d'ébranler les clichés. C’est ici, à travers trois nouvelles pièces inédites et produites spécialement pour l’exposition, qu’il les met à l'épreuve. Il les pousse jusque dans leur retranchement en les extrayant de leur contexte pour les réinjecter dans des espaces 2D et 3D qui ne cessent de se frictionner. Pris comme lieux communs, au sens propre comme au figuré, les éléments types choisis - le coucher de soleil et le désert américain - sont des territoires surexploités, des images en surrégime à apprivoiser pour éviter l'engloutissement. C'est en amplifiant le régime propre à ces images tombées dans le domaine public, qu'il tente de domestiquer l'archétype. Carte postale de l'extérieur, paysages en 3D à arpenter de l'intérieur, les trois pièces autonomes de l'exposition « Global Sunset » forment une image mentale à parcourir physiquement suivant plusieurs points de vue, un dispositif visuel et sonore aux réminiscences cinématographiques. Dates expo : du 31 janvier au 8 mars 2008
24, rue Moret - 75011 Paris - site