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Funérailles annoncées du critique olympien

Par Benard

depassouline

  

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    Les critiques littéraires n’ont pas trop le moral. Il n’est de gazette qui ne célèbre leurs funérailles. Ce qui leur paraît légèrement prématuré, bien que la réduction à la portion congrue des suppléments littéraires des grands quotidiens américains n’incline pas à l’optimisme. La source de leurs maux est ailleurs : la faute à internet. Si les blogs, sites et réseaux sociaux servent désormais à faire la révolution, celle-ci n’épargne pas le journalisme littéraire. En ligne, n’importe qui est critique littéraire en ne s’autorisant que de soi-même ; la prescription des livres s’est donc diluée dans la vaste toile, partagée entre des milliers d’internautes qui sapent ainsi l’autorité de ceux qui faisaient autrefois la pluie et le beau temps dans les librairies. Deux journaux assez différents dans leur genre reflètent cet air du temps en y ayant consacré chacun un grand dossier : leNew York Timeset leMatricule des angesqui, l’un et l’autre, témoignent d’un même malaise.

  Le quotidien américain a lancé son enquête à partir du postulat :«Pourquoi la critique importe ».Sans point d’interrogation. A qui se sont-ils donc adressés pour dresser un état des lieux après le séisme technologique censé avoir submergé la profession ? A des lecteurs ? A des libraires ? A des éditeurs ? Vous n’y êtes pas : à des critiques. A six d’entre eux parmi les plus accomplis à charge pour eux de justifier l’importance de leur travail. On

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verra un aveu d’échec dans cette position défensive.

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