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Sélection : Semaine II

Publié le 17 mars 2011 par Libalel

Sélection : Semaine II// Multi
Gregory Buchakjian

Gregory se consacre à l’étude critique des pratiques culturelles et artistiques au Liban. Il enseigne à l’Université Saint Joseph (USJ) et à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA) où il fonde un Atelier de Recherche avec Pierre Hage Boutros et Rana Haddad, une structure transdisciplinaire d’expérimentation et de création autour de la réalité urbaine (fermée en 2004). De cette initiative découlera plusieurs interventions publiques multidisciplinaires : Machines Célibataires, (2000), Un acte / Deux pièces (2001) et Pas de place (2003).
Gregory est un artiste multidisciplinaire et développe des travaux d’écriture (Halte, Labor et Fidès, 2005), de photographie (Nighthawks, 2008) mais aussi des installations (Office Dada, 2008) et des films d’animation (What, shoes ? 2006) .
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Sélection : Semaine II// Photographie – peinture
Joe Kesrouani

Joe Kesrouani est né à Beyrouth en 1968. À l’âge de vingt ans, il quitte un Liban en guerre et entame des études à l’Ecole d’Architecture de la Villette à Paris. Parallèlement à ses études, il apprend la peinture et la photographie. À son arrivée en France, il échange son premier appareil photo que son oncle lui avait offert à l’âge de 14 ans, pour un nouveau pour, dit-il « se détacher des émotions de la guerre et tourner la page ». Quelques années plus tard, en 1994, il expose pour la première fois à Paris ses photographies fortes d’expressions et de contrastes.
Pour lui, la photo est un jeu qui lui permet de partager son histoire et sa vision du monde qui l’entoure. La peinture à ses yeux, constitue « un espace d’honnêteté qui joue le rôle de critique de tout ce qui se déroule dans l’entourage d’un artiste ». Depuis sa première exposition, Joe Kesrouani a exposé ses photographies et ses peintures à Dubaî, Londres, Paris, etc…
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Sélection : Semaine II// Colloque à Bruxelles
Beyrouth paradigme de la guerre civile universelle latente

Les Halles de Schaerbeek à Bruxelles organisent le 18 et 19 mars 2011 un symposium international autour de Beyrouth, entre ville physique et ville imaginaire. Ce colloque rassemble des architectes-urbanistes (Ismaël Sheikh Hassan, Jade Tabet, Mona Fawaz), écrivains (Elias Khoury), anthropologues (Ghassan Hage), politologues (Jihane Sfeir) et des philosophes (Lieven de Cauter et Thomas Berns).
Edito « Beyrouth est une ville déchirée par la guerre civile. Non seulement par la guerre civile passée, mais par une guerre civile latente qui peut éclater à tout moment. Au Liban, on parle de « la grande guerre civile » de 1975 jusque 1990, et de « la petite guerre civile », qui dura quelques jours en mai 2008. Cette latence de la guerre s’exprime partout dans la ville : dans l’espace urbain effrité, les lignes de démarcations réelles et virtuelles, physiques et mentales, la perte de mémoire et de l’histoire, une méfiance généralisée, jusque dans l’effervescence culturelle, les boites de nuit et l’abandon à la danse. Mais ceci est-il spécifique à Beyrouth ? »
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