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Alger, Casa, Tunis… des salons du livre davantage ouverts aux échanges professionnels

Par Benard


Le Salon du livre occupe une place majeure dans l’économie du livre de chacun des paysLe SIEL en février pour le Maroc, le SILA  en septembre en Algérie, ou la Foire du livre de Tunis au mois de mai, chacune de ces manifestations est également un moment très attendu par le grand public. Et pour cause. Tous ces livres qu’il est parfois si difficile de trouver le reste de l’année sont alors réunis dans un seul et même espace.
Que trouve-t-on à cette occasion ? En premier lieu, la production nationale, puisque dans l’esprit des organisateurs (les pouvoirs publics, principalement le ministère de la Culture, en association avec les organisations professionnelles), ces salons du livre sont d’abord l’occasion de promouvoir l’édition locale. Ensuite, la production importée, qui se répartit entre la production des éditeurs français et celle des éditeurs arabes (du Liban, d’Égypte, d’Arabie Saoudite pour l’essentiel). Tous les secteurs sont représentés, parfois plus le scolaire, l’universitaire, le livre religieux, même si la littérature, les sciences humaines ou la jeunesse sont aussi de plus en plus prisées.

Pour les éditeurs et pour quelques libraires, le salon (ou la foire) du livre a une importance commerciale évidente. En 10 jours de temps, durée de chacune de ces manifestations, c’est une part significative du chiffre d’affaires de l’année qui sera réalisée dans les différents stands. S’il est toujours difficile d’avoir une idée précise des montants réalisés, on peut toutefois sans mal estimer que, pour bien des éditeurs présents sur place, il se vend bien plus de livres au cours de ces trois salons du livre que le reste de l’année… à travers le réseau de librairies. Sans doute, faudrait-il ici distinguer entre les stands de livres importés et la place de l’édition locale dans chacun des pays, ou encore entre la production arabophone ou francophone. Et d’un salon à l’autre, il existe bien entendu des nuances qui sont aussi le reflet des conditions d’organisation spécifiques du marché du livre.

Lire la suite :  http://www.bief.org/Publication-2883-Article/Alger-Casa-Tunis…-des-salons-du-livre-davantage-ouverts-aux-echanges-professionnels.html


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