Magazine Culture

Des feux fragiles dans la nuit qui vient, de Xavier Hanotte

Par Benard

medium
Des feux fragiles dans la nuit qui vientdeXavier Hanotte
Catégorie(s) :Littérature =>Francophone

critiqué parPatman, le 18 mars 2011(Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 48 ans

Jolis feux

Vous le savez certainement, ce n’est un secret pour personne sur ce site, je suis « fan » de Xavier Hanotte. Bon, c’est pas un scoop vous en conviendrez. Je suis un vrai fan, un de la première heure, un de ceux qui ont suivis la carrière de l’auteur depuis son premier roman (Manière Noire en 1995, ça ne nous rajeunit pas !). Je me devais donc d’être au rendez-vous du nouveau livre de Xavier. « Des feux fragiles dans la nuit qui vient » est sorti il y a quelques mois déjà, je l’ai lu en janvier dernier (le temps, toujours ce temps qui nous manque !) et c’est seulement maintenant que je vous livre ma pensée.
Pas de Bart Dussert ici, pas non plus de guerre 14-18, le seul clin d’œil récurrent est la présence du poète Wilfred Owen et encore, d’une façon plus qu’originale que je vous laisse découvrir par vous-même. Un Hanotte complètement différent donc de celui que ses lecteurs fidèles connaissent, un peu comme lorsqu’il avait pris tout le monde à contrepied avec « Ours toujours » (2005).
Le héros ici est un certain Pierre Berthier. Sous-officier de réserve, il effectue ses six mois de rappel annuel obligatoires depuis que l’Île est en état de siège. En effet, il vit sur l’Île, en face du Continent. Là-bas, sur le Continent, le monde est en plein boom économique, la vie est facile, ici, sur l’Île, c’est le couvre-feu, la guerre, les attentats. Les Hautes Terres, au nord, ont déjà été évacuées, et l’ennemi fait peu à peu disparaître tous les vestiges de la vie d’avant. Le décor est planté, un monde « imaginaire » à une époque plus ou moins contemporaine de la nôtre, un monde qui ressemble pourtant à notre vieux continent européen, l’Île représentant la Grande Bretagne, en tout cas, on se l’imagine volontiers comme cela.
Un soir de patrouille dans les rues du port, un incident mineur se produit. Il va amener Berthier à faire deux rencontres, le Lieutenant Frédérique Jeunehomme et un mystérieux texte ancien, une légende nordique, « la Relève de Saint Olaf »… la double quête de Pierre Berthier commence, la quête de l’amour et la recherche d’un sens à tous ce qui se passe autour de lui, ce tourbillon de violence auquel il ne comprend pas grand-chose.
Je n’en dit pas plus, je vous laisse partir par vous-même à la découverte de cet excellent roman, encore une fois inclassable comme l’œuvre de Hanotte en général. A mon sens en tout cas un « bon cru », mais bien sûr, je ne suis pas objectif, comme le dit Obispo : « C’est ça être fan »

Source : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/26105


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Benard 392 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines