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[Série TV] Doctor Who : Eleven

Publié le 20 mars 2011 par Hyuuji

Je suis très fier de vous annoncer que je commence mon premier article écrit dans le train pour   l’Italie. Pas sûr qu’il soit terminé quand j’arrive, mais bon, je trouvais que cette petite anecdote se devait d’être soulignée. Aujourd’hui, je vous propose enfin la troisième partie de mon dossier consacré à la série anglaise Doctor Who. Et cette fois, je vais vous parler de la partie que je préférée du show, à savoir la saison 5, qui a été diffusée l’an dernier.

doctor who eleven

La dernière fois, nous avons donc vu que Ten (joué par David Tennant) s’était régénéré lors de l’épisode de Noël 2009. Évidemment, le nouveau docteur n’a pas été super bien accueilli, comme d’habitude. Remplacer Tennant n’était pas chose aisée et, comme les téléspectateurs n’ont vu le nouveau que quelques secondes, ils étaient forcément très sceptiques. D’autant que le docteur n’était pas le seul à faire ses adieux à la série puisque le show-runner, Russel T Davies, s’en était allé également. Du coup, pour la nouvelle saison, c’est Steven Moffat qui a pris la tête de Doctor Who et Matt Smith qui incarne Eleven, le nouveau docteur. Et le premier épisode de la saison 5, nommé Eleventh Hour, a été une révélation pour moi, mais aussi pour bon nombre de fans. La réalisation est au top, l’histoire, pleine de mystère, donne vraiment envie de voir la suite, mais, surtout, Matt Smith incarne un docteur tout bonnement exceptionnel. De plus, Moffat n’hésite pas à glisser énormément de références aux anciennes saisons mais également à l’ancienne série. D’ailleurs, Eleventh Hour se termine un genre de trombinoscope holographique des 11 docteurs. Bref, les fans de la première heure ont véritablement été enchantés par cet épisode, d’autant que, le scénario qui se met en place pour la saison promet d’être très tordu. Le scénariste nous bombarde d’informations très vague et nous parle de fissure, de Pandorica, de silence… Tout cela a beau être très abstrait, ça m’a vraiment donné envie de découvrir de quoi il retournait vraiment. En claire, une heure de pur bonheur !

doctor who amy et rory
Doctor who eleven et amy pond jeune

Le docteur était donc bel et bien de retour, plus en forme que jamais. Les épisodes qui suivirent, même s’ils n’étaient pas exceptionnels à proprement dit, ont permis au téléspectateur de découvrir un docteur extrêmement émotif. Il peut faire preuve d’une colère aveugle comme dans The Beast Below ou encore être terrorisé comme un enfant de 5 ans dans Victory of the Daleks. C’est donc, finalement, un docteur très humain qui se présente devant nous et c’est assez agréable. Les épisodes 4 et 5 marquent, quant à eux, le retour de deux entités chères au cœur de Moffat, à savoir, River Song (futur ex compagne du docteur… J’en parlerai plus tard) et les Weeping Angels (déjà vus dans l’excellent Blink). Avec ça, on sent que le scénariste veut véritablement proposer son propre univers Doctor Who, comme l’avait fait Russel T Davies avant lui. On peut donc rapidement supposer que River va devenir un personnage récurent comme l’était Jack ou Mickey dans les saisons précédentes. Mais ce n’est pas tout puisque ce double épisode permet également de faire avancer un peu l’intrigue de la saison tout en restant extrêmement vague. Une fois l’épisode terminé, une seule chose m’est venue à l’esprit : La suite !!

Doctor who eleven et Amy pond beast below
Doctor who - Time of Angels : Eleven, Amy et River

L’épisode suivant fut l’occasion pour le spectateur de découvrir un nouveau personnage (enfin, oui et non) : Rory. Je ne vais pas m’éterniser dessus puisque je vais faire un article spécial sur les compagnons, mais je dois au moins dire que ce personnage est tout bonnement excellent. Il est d’ailleurs le compagnon masculin que je préfère de la série. Le reste des épisodes a donc suivi son court en illustrant, une fois de plus, le côté très sentimental de cette nouvelle saison. Cette impression a d’ailleurs atteint son paroxysme lors de l’épisode intitulé Vincent and the Doctor. Je crois que, hormis les épisodes de fin de saison, celui-ci était surement plus émouvant de la nouvelle série. Aussi, un autre épisode qui m’a vraiment plu, c’est The Lodger. Voir le docteur essayer de se comporter comme un être humain lambda est absolument tordant. Tous ces épisodes, en plus d’être très bon, ont permis d’avoir quelques indices sur l’intrigue principale de cette saison.

Doctor Who : Vincent and the Doctor : Van Gogh Musée D'orsay
Doctor who : The lodger - Eleven joue au foot

Evidemment, la plupart de ces questions ont trouvés leur réponse lors des deux épisodes de fin. Quelles sont ces fameuses fissures ? Qu’y a-t-il dans la Pandorica ? Je ne vais pas vous raconter, histoire de ne pas vous gâcher le plaisir, mais il faut bien avouer que le scénario est absolument fabuleux. J’ai même eu la surprise de découvrir que des indices que je n’avais pas découverts, avaient été glissés dans certains épisodes de la saison. Cette cinquième saison est donc ma préférée de Doctor Who et de loin. Eleven est un docteur fantastique et l’esprit tordu de Moffat me plait vraiment beaucoup.

Doctor Who : The Pandorica Opens
Doctor Who : The Big Bang : Eleven et son fez

Bien évidemment, la tradition des épisodes de Noël s’est perpétuée avec la nouvelle saison et donc, nous avons eu droit à un sublime épisode intitulé A Christmas Carol. Pour cette occasion, la série s’est payé le luxe d’engager un guest de choix : Michael Gambon (qui joue Dumbledor depuis le troisième épisode de Harry Potter). Je ne vais pas trop vous raconter l’histoire, d’autant que l’épisode n’a pas encore été diffusé en France. Néanmoins, c’est l’une des seules fois où le docteur a joué avec le temps de façon à changer l’avenir d’un personnage en temps réel et sous ses yeux. Bon, d’accord, je me rends compte que je ne suis pas très claire en disant ça, mais je ne vois pas comment l’être plus. En tout cas, ce spécial Noël est véritablement très poétique tout en étant assez complexe. Il est donc bien à l’image de la cinquième saison et c’est tant mieux.

Doctor Who : a Christmas Carol

Voilà, vous l’aurez compris, le duo Smith/Moffat fonctionne parfaitement et est plus que prometteur pour la suite. En tant que grand fan, j’attends impatiemment la saison 6 qui débutera, je le rappelle, le 23 avril prochain. Que va donner le premier épisode tourné aux États-Unis ? River Song va-t-elle enfin dévoiler ses secrets ? Amy et Rory vont-ils réussir à survivre à cette saison ? Mais, surtout, quel est ce fameux « silence » dont on entend parler depuis le premier épisode de la saison 5 ? Car, oui, comme je l’ai dit un peu plus haut, seul une partie des réponses n’a été dévoilé lors de l’épisode de clôture de la cinquième saison. Je m’attends donc à quelque chose d’énorme cette année et je pense faire une petite critique de chaque épisode dès le lendemain de sa diffusion sur la BBC. Mais bon, on n’y est pas encore… Malheureusement ! En tout cas, une chose est sûre : « Silence will fall ! »

Doctor Who series 6 : Eleven en Stetson


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