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SPÉCIAL SALON DU LIVRE DE PARIS 2011 - Le milieu littéraire est-il misogyne ?

Par Benard

Interrogation socratique.

Rédigé parSophie Cousinié, le lundi 21 mars 2011 à 10h14

Le débat avait lieu au MOTif (décidément, courez-y - en plus, le café est rudement bon) et rassemblait Christine Detrez (sociologue), Jean Marc Roberts (éditeur), Laure Lemongi (éditrice), Joy Sorman (auteur) et Nathalie Lacroix (libraire). Le tout récent magazine Causette animait le débat.

SPÉCIAL SALON DU LIVRE DE PARIS 2011 - Le milieu littéraire est-il misogyne ?

Ouverture des hostilités

Christine Detrez ouvre la voie: Le milieu littéraire est-il plus misogyne qu'un autre ? Le monde entier est misogyne ! Le milieu de l'édition regroupe plus de femmes que d'hommes. Cependant, on constate plus de prix décernés aux auteurs masculins…A méditer.

Il est vrai que la littérature regorge évidemment de stéréotypes comme les rayons de littérature dite « féminine » réduisant les femmes à battre des paupières et cuisiner une mousse de canard à la perfection. Sans revenir auGuide pratique de la femme(ou comment souffrir en silence lorsqu'une migraine nous prend et que le mari rendre accompagné du boulot). On sait que la femme auteur et la femme lectrice est catégorisée. Mais ce n'est pas que cela. Joy Sorman ajoute qu'il tient aussi du fantasme des hommes, qui friands de la presse féminine se plaisent à imaginer la fille en rose…

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   Quand on parle du loup, on en voit la queue…

Christine Detrez a recours au manga. En effet, la littérature manga distingue Shojo et Shonen, soit le roman pour les filles et le roman pour les garçons. Seulement, cette classification est loin d'être imperméable et au contraire invite le sexe opposé à visiter l'autre côté du mur. Beaucoup de garçons, sans que cela soit réducteur lisent les shonen, et inversement ! De quoi se réjouir !

Jean-Marc Roberts revient à la position de l'auteur féminin. Annie Ernaux par exemple se fait nommer « Annie », se permet-on la même familiarité pour Alexandre Jardin ou Alain Decaux ?

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