The Silent House

Epouvante

Film uruguayen

Note globale: 7,5/20

Réalisateur: Gustavo Hernandez

Acteurs principaux: Florance Colucci, Gustavo Alonso, Abel Tripaldi

Durée: 1h28

Synopsis (Allociné) : Laura et son père Wilson s'installent dans une maison à la campagne pour la retaper sur demande de son propriétaire qui souhaiterait la mettre en vente au plus vite. Ils passeront donc la nuit sur place avant de commencer les travaux le lendemain matin. Tout semble se passer pour le mieux avant que Laura n'entende un bruit provenant de l'extérieur mais devenant de plus en plus fort au premier étage de la maison. Wilson s'aventure donc en haut pour voir ce qu'il en est tandis que Laura l'attend seule au rez-de-chaussée...

Ce que j'ai pensé du film: "The Silent House" n'arrive pas à faire ressortir l'angoisse, faute à une mise en situation déjà trop rabachée, où tout devient très vite trop gros: une maison sans électricité, des bruits étranges, des réactions incomprises... le scénario est vraiment léger. Pire, l'histoire tourne complètement au vinaigre, avec un nouveau regard sur le récit qui joue sur les invraissemblances! La réalisation tourne autour d'un long plan-séquence intéressant techniquement, qui malheureusement n'est pas très bien exploité, gâché par la mauvaise histoire, un rythme pénible et par l'utilisation de procédés déjà-vu: la caméra à l'épaule, le flash de l'appareil photo, l'apparition d'une petite fille... Du côté de la peur, on reste dans un format assez classique, avec une efficacité limitée, qui n'a pas vraiment réussi à se renouveler.

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OCOOO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:   OOCOO

Peur:       OOOOO

Intéressant? Non

Divertissant? Non

3 bonnes raisons pour aller voir ce film au cinéma:
- un peu de tension et un sursaut
- la prouesse d'un seul plan séquence
- les effets sonores

3 bonnes raisons pour quitter la salle avant le début du film:
- une histoire sans queue ni tête (qui continue 5 minutes après le générique de fin, attention à ne pas étouffer dans son manteau)
- un trop plein de déjà-vu
- une mise en scène incohérente qui prend le spectateur pour un ***