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Le train de Venise de Simenon, Albertine disparue de Proust et La mort à Venise de Mann sont les trois romans que j'ai traversés l'espace d'un instant, l'instant d'asseoir ma belle-mère dans le train qui la ramène à Bruxelles.
Le train de Venise: Justin, l'homme au costume jaune crème n'a pas encore fait la funeste connaissance de son voisin de compartiment.
Albertine disparue: Marcel Proust décide de ne pas suivre sa mère qui s'en retourne et de rester seul à Venise. Dans le registre de l'hôtel, la proche arrivée de la baronne Putbus et suite l'agite. Quand soudain, il prend ses jambes à son cou et rejoint la pauvre dame à la dernière seconde.
La mort à Venise: Aschenbach est sur le point de quitter une Venise que le choléra a plongée sous l'odeur obsédante et safranée de l'iodoforme. Mais sa malle est égarée. Ce prétexte inopiné le ramène avec une incroyable gaieté vers Venise. Une joie extravagante le raccompagne vers la mort.
Bravo à Cothraige qui a découvert les trois titres, ce qui ne m'étonne guère en suivant son blog ...Et merci à tous les participants avoués ou restés dans l'ombre.