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Emportée de Paule du Bouchet (par Alain Paire)

Par Florence Trocmé

Paule du Bouchet et Tina Jolas : "Raconte-moi ma vie".
 
9782742796748 Le livre de Paule du Bouchet aurait pu s'appeler "Le livre de ma mère". On y découvre "les détours inouïs", le destin à la fois douloureux et lumineux d'une personne qui avait pour nom Tina Jolas. Des joies et des secrets, des désespoirs et des deuils, des conflits, des enchevêtrements et des interrogations, des moments de bonheur et de réconciliation. "L'emportement" d'une passion amoureuse, "ce flamboiement soudain terrible" qui modifia le cours de plusieurs existences.  
 
Une centaine de pages, un carnet intime où s'intercalent des fragments d'une correspondance échangée entre la mère de la narratrice et l'une de ses très proches amies qui se prénommait Carmen : le texte de Paule du Bouchet appréhende des séquences de vie profondément bouleversantes, plusieurs subjectivités et enjeux de vérité. Rien qui s'inscrive dans une polémique ou bien dans une concurrence de mémoire, pas davantage quoi que ce soit qui puisse relever d'une fâcheuse indiscrétion.  
 
Tina Jolas mourut à l'âge de soixante-dix ans, le 4 septembre 1999. Elle avait voulu qu'on la transfère pendant l'été à Vaison-la-Romaine, dans une petite chambre de soins palliatifs : "Ma mère avait demandé, quelques semaines auparavant, à être transportée là, d'où elle pouvait voir ses montagnes, son pays, le ciel du Midi qui était son ciel, le seul sous lequel elle pouvait vivre et mourir". Elle est enterrée à Faucon, un village proche du Mont-Ventoux. André du Bouchet qui fut son époux pendant les années de l'après-guerre, ses deux enfants Paule et Gilles du Bouchet accompagnèrent les ultimes journées de sa vie.  
 
"La planche de vivre"
René Char avec lequel Tina Jolas vécut la grande passion amoureuse de son existence avait auparavant succombé à une crise cardiaque, le 19 février 1988. "Ce jour-là, ma mère a commencé à mourir. Elle avait cinquante-neuf ans". Depuis l'âge de six ans, Paule du Bouchet endurait sans recours ni repos les départs et les disparitions de sa mère. "Je ne peux parler d'elle que comme de celle qui partait ... Elle partait quand j'arrivais. J'étreignais du vent, un souffle ardent qui ne m'était pas destiné". L'attitude de sa mère ne l'avait pourtant jamais empêché d'entrevoir à quel point elle était "une figure, aiguisée, infiniment tendre, de la disparition". Quelques saisons après Tina Jolas, André du Bouchet mourut à Truinas dans la Drôme, le 19 avril 2001.  

 
À la différence de sa sœur aînée, la compositrice et chef d'orchestre Betsy Jolas à propos de laquelle on trouve aisément des livres, des articles de presse, des photographies et des enregistrements, Tina Jolas est presque un inconnue. Le livre le plus familier qu'on conserve d'elle s'appelle La planche de vivre : c'est une anthologie de poèmes, depuis Raimbault de Vacqueiras jusqu'à Marina Tsvetaïeva en passant par Pétrarque, un ouvrage composé en association étroite avec René Char. Pour ce dernier, elle rédigea une partie de l'appareil critique de l'édition de la Pléiade. Les spécialistes de Char indiquent qu'elle est fortement présente dans une grande partie des poèmes de Retour amont.  
 
À propos de sa relation avec René Char, on peut apercevoir deux de ses portraits photographiques. L'apparition la plus marquante survient en page 143 du catalogue de la Bnf coordonné en 2007 par Antoine Coron, il s'agit d'une photographie prise par Pierre-André Benoît en août 1959. Tina Jolas a trente ans, on l'aperçoit devisant avec son amant autour de la nappe d'une table de petit déjeuner comme on les sert dans un hôtel. Visible de profil, la grande taille de Char se détend. Il fume une cigarette, elle a des cheveux longs et lui fait face avec beaucoup d'acuité. Toute sa personne, sa détermination, son regard et son visage sont étonnamment jeunes.  
 
Datée de 1970, une seconde photographie de Tina Jolas figure furtivement dans le carnet d'images de la biographie de Laurent Greilsamer publiée chez Fayard en 2004. Dans le récit de sa fille, il est souvent question de la robe rouge qu'elle portait volontiers. Paule du Bouchet écrit que "La fleur de ma mémoire est bien enclose dans un petit "pan de jupe rouge". Cet éclat rouge, c'est ce qui demeure de ma mère après que la porte s'est refermée, ce à quoi, enfant, je me raccroche. Ce qui, évoquant de manière fulgurante son départ, invoque violemment sa présence. C'est l'image de ma mère, présence rouge, passionnée. Résurgence heureuse de tout un possible de tendresse, en même temps marque de mon désespoir".
  
Dans la vie que l'on dit professionnelle, Tina Jolas fut traductrice et ethnologue. Ses parents étaient des personnes d'une exceptionnelle ouverture d'esprit, son adolescence et sa jeunesse passèrent par l'exil aux États-Unis. Elle connaissait admirablement Ossip Mandelstam, Emily Dickinson et William Shakespeare, traduisit plusieurs tomes du Seigneur des anneaux de Tolkien ainsi que des auteurs de sciences humaines comme Bronislaw Malinowski, Marshall David Shallins et Bernard Lewis. En compagnie de trois autres chercheuses de grand talent - Marie-Claude Pingaud, Françoise Zonabend et Yvonne Verdier - Tina Jolas participa pendant six ans en Bourgogne, à propos de Minot, un village de la Côte d'Or, à l'une des grandes enquêtes ethnographiques des années 70. On retrouve quelques-unes de ses publications sur le site de la revue Terrain, ses articles sont de très fine qualité. Elle appartenait à un laboratoire d'anthropologie sociale dirigé par Claude Lévi-Strauss et Isaac Chiva.  
 
Une correspondance en attente de publication
Ce sont les milliers de lettres que Tina Jolas échangea avec René Char qui révéleront avec davantage de précision les épisodes majeurs de son parcours. Tous deux s'écrivaient souvent quotidiennement, Paule du Bouchet confie qu'elle n'aura "découvert la face lumineuse de cette passion qu'après la mort de sa mère, en lisant l'échange épistolier qui nourrit pendant trente ans cet amour hors du commun". Un mécène a fait l'acquisition de 4.837 de ces lettres ; il en a fait magnifiquement don au fonds René Char de la Bibliothèque Jacques Doucet où l'on peut d'ores et déjà les consulter.  
 
Après procès devant magistrats, appel et pourvoi en cassation, au terme des combats menés par Paule et Gilles du Bouchet et des plaidoiries de leur avocat Jean-Claude Zylberstein, l'obstination de la dernière épouse de Char empêche provisoirement la publication de ces lettres. À propos de cet obstacle qui pourrait être prochainement levé, on citera cette phrase incroyablement désinvolte de René Char, page 448 de la biographie de Laurent Greilsamer. Quelques jours avant de se marier, Char s'adressait à un ami vauclusien qui vivait à Lagnes, Jacques Polge : "Tu sais, Picasso a seulement épousé deux femmes : la première et la dernière". Pour d'indémêlables raisons, Marie-Claude de Saint-Seine qui épousa tardivement René Char, en octobre 1987, se sera longtemps opposée devant la justice à la divulgation de cette correspondance dont on lit également de minces extraits dans la biographie de Greilsamer.
 
D'autres recherches et témoignages surviendront, des études et des publications corrigeront les vides, les dogmes et les carences de l'histoire "officielle". On peut aisément l'imaginer, Tina Jolas apparaîtra vraisemblablement dans quelques années comme une figure exemplaire du vingtième siècle. On se souviendra d'elle avec respect et émotion, un peu comme lorsqu'on évoque aujourd'hui les grands destins féminins du siècle dernier : Catherine Pozzi, Milena Jezenska, Nadedja Mandesltam, Helen Hessel ou bien Tina Modotti.
 
Betsy et Tina Jolas étaient les deux filles d'Eugène et de Maria Jolas, elles étaient nées en 1926 et 1929. Parfaitement trilingue - il était d'origine lorraine - poète et journaliste, Eugène Jolas (1894-1952) avait vécu une première fois dans le creuset culturel des États-Unis avant de venir s'établir en région parisienne au début des années vingt. Avant qu'un général ne vienne occuper cet espace, il fut pendant quelques années le locataire de la Boisserie de Colombey-les-Deux-Eglises. Eugène Jolas conçut et dirigea le projet de la revue internationale Transition qui  fut distribuée dès 1927 par Sylvia Beach. Cette revue publia dans les sommaires de sa vingtaine de numéros James Joyce, Samuel Beckett, Gottfried Benn, Carl Einstein, Soupault, Fargue ou bien Desnos : elle obtint les concours d'artistes comme Arp, Léger, Klee et Miro.  
 
Lorsque survint la seconde guerre mondiale, Eugène et Maria Jolas s'embarquèrent pour les États-Unis. La grand-mère de Paule du Bouchet ouvrit à New York La Cantine la Marseillaise. Il s'agissait, raconte Paule du Bouchet, d'"un lieu de réunions, de discussions, d'échanges, on y parlait politique, on y faisait de la musique, on y dansait, on y lisait de la poésie, de la prose, des pièces de théâtre. Haut lieu de la bouillonnante vie intellectuelle du New York de la guerre, la Cantine absorbait entièrement ma grand-mère, ma mère et sa sœur y jouissaient d'une très grande liberté. Mon père, alors tout jeune diplômé de Harvard où il était à dix-neuf ans professeur de littérature anglaise, fréquentait la Cantine et la 74e Rue où vivaient mes grands-parents. Mon père l'aimait déjà, semble-t-il, mais elle était si jeune. Entretemps il vit avec une jeune femme. Durant ces deux années où elle est à Paris et lui à New York, ils s'écrivent. Mon père revient fin 1947 ..."  
 
"Eté 1949. Mairie du 6ème arrondissement, place Saint-Sulpice. Maman a vingt ans, mon père vingt-cinq. Elle porte pour son mariage la fameuse robe rouge".
 
Du côté de René Char, le destin de Tina Jolas s'esquissait quelques saisons auparavant. En 1947, un autre exilé new-yorkais, le critique d'art Georges Duthuit par ailleurs époux de Marguerite Matisse, rachète à Eugène Jolas le titre de la revue "Transition" et fait entrer dans un nouveau comité de rédaction Sartre, Bataille, Max-Pol Fouchet et René Char. Voici ce que Paule du Bouchet écrit à propos des premières rencontres de Tina Jolas et de Char. "Lisant les lettres de René, je découvre des pages de l'histoire comme pétales emportés par le courant : en 1947, rencontrant ma mère chez Marguerite Matisse, chez qui elle logeait depuis son retour de New York un an auparavant, il a été ébloui par cette jeune fille de dix-huit ans".  
 
Dix années plus tard, Tina Jolas et son époux, leurs deux enfants Paule et Gilles habitaient un appartement rue Malebranche. "Dans cette mal branche, tout se disjoint. Ma mère a rencontré René Char, grand ami de mon père, de vingt ans son aîné. La trahison est terrible. En 1957, tout éclate. Comme la "foudre" dont parle Char en 1968, qui a éclaté, cette fois, dans sa tête, sa première attaque cérébrale. La passion les a attaqués, elle et lui, au printemps 1957".
 
"Andante pour mon père".
Avec une écriture cursive et d'étonnants glissandos, dans le double volume de la revue L'Étrangère des éditions de la Lettre volée consacré à André du Bouchet, Paule avait donné voici quatre ans une belle et sobre contribution (tome 2, pages 405-418) un "Andante pour mon père" : un texte qui évoquait "ce tirant d'eau qui me fait vivre", le rapport silencieux à la musique qu'elle pouvait éprouver dans la compagnie de son père. Son texte pointe des objectifs qui ont peu de rapports avec ce qu'il est convenu d'appeler "l'histoire littéraire", au sens étroit du terme. "L'évocation du souvenir est aussi nécessaire que les pierres d'un gué pour traverser le courant"... "le souvenir est la condition de l'eau qui court".
 
Ce n'est pas pour l'établissement de données sommairement factuelles, c'est à la lumière de cette dernière citation qu'il faut appréhender ce que Paule du Bouchet écrit à propos de son père. Ce qu'elle nous livre  - chacun se souvient qu'il écrivait "loin de soi" - est immédiatement émouvant. Des bribes de mémoire refont surface, par exemple lorsqu'elle retrouvait son père, solitaire dans des chambres d'hôtel ou d'amis, avant qu'il ne trouve logis rue des Grands-Augustins, dans l'étonnante proximité de Dora Maar. "Ma mère nous échappait et c'était mon père dont je redoutais la disparition". Il arriva qu'il lui donne d'inoubliables moments de tendresse, des instants de merveilleuse liberté : "Nous nous retrouvons place de la Concorde. Soir d'été. Je suis en chemise de nuit. Papa me pose dans la fontaine, enlève ses espadrilles et me rejoint. Il me tient la main et nous marchons tous les deux dans l'eau fraîche de la fontaine, surplombant le macadam, les autres, la nuit. Nous rions, je suis heureuse".
 
On citera un autre souvenir qu'elle rapporte à propos de son père et de sa séparation avec Tina Jolas, la séquence d'un été de vacances à Belle-Île : "Il s'asseyait un moment sur mon lit, nous parlions, il nous embrassait avant de se retirer pour travailler à sa grande table. Tous les rituels du coucher avaient été accomplis. Ma mère avait été cueillie au fond du vallon. "Ma mère", c'était justement cette fougère souple que nous allions choisir religieusement tous les soirs à côté d'un vieux lavoir. Nous en cueillons une fraîche tous les jours, parce que nous étions malheureux que maman soit partie. Nous la fixions ensemble au-dessus de mon lit où elle se penchait tendrement sur mon sommeil. De dessous, je voyais la poussière orangée de ses spores. Mais je n'avais jamais sommeil. Mon père avait lu un passage des "Mille et une nuits", posé un baiser sur mon front".
 
"Chant d'automne"
La biographie de Laurent Greislamer rapporte ce que fut le déroutant modus vivendi de René Char, ses contradictions, son usage du temps, ses partages de vie et ses fidélités. En août 1965, une autre jeune femme, Anne Reinbold entre durablement dans sa vie affective. Anne a vingt-deux ans, lui cinquante-huit. En page 382, voici comment Greislamer définit dans ses grandes lignes la vie amoureuse de Char : "Chacune possède son territoire privilégié et ses saisons. Anne fait vivre Les Busclats et y règne tout au long de l'année, à l'exception du mois d'août, période durant laquelle elle s'éclipse. Tina Jolas, qui réside à Paris, loue à l'année une maison au Barroux, à une trentaine de kilomètres de l'Isle, où Char apprécie de se retirer pour des week-ends et durant les congés scolaires".
 
Paule du Bouchet indique qu' "Elle savait et fermait les yeux. Elle fermait les yeux et voyait plus loin. Il la savait en ce lieu-là, à hauteur de poème. Il n'a cessé d'en être bouleversé ... Ma mère comme René Char sont emprisonnés dans une réalité reconstituée qui trouble la source à laquelle ils se désaltérèrent ensemble pendant tant d'années. Cette source était aussi mystérieuse et sans fond connu que l'est la fontaine de Vaucluse, laquelle était pour eux symbole et paradigme de l'insondable de leur relation. Nous nous y rendions régulièrement. Lors de ces promenades, quelque chose d'heureux était toujours dans l'air". Après le décès du poète, Tina Jolas faisait de fréquents passages au cimetière de L'Isle sur la Sorgue, "seule, pour désherber, planter, être là, près de lui. Parce qu'elle ne pouvait être ailleurs que près de lui".  
 
Plus tard à Faucon, le 9 septembre 1999, lorsqu'une brève cérémonie se déroula juste avant l'inhumation de Tina Jolas, André du Bouchet prononça quelques-unes des paroles qu'il fallait prononcer. Quelques jours auparavant, en présence de ses deux enfants, elle l'interrogeait, elle le sollicitait :"Raconte-moi ma vie"... "Parler d'elle, personne ne le pouvait. Mais lire, à notre demande, des textes et des poèmes qu'elle aimait. J'avais demandé à mon père, il avait accepté. Je le revois, auparavant, assis dans la cuisine inondée de soleil, en face de la chambre où elle reposait. Mon père pleurait. Ces larmes, si différentes de celles que j'avais connues longtemps autrefois et qui alors ont étanché ma tristesse. Repensant à ces larmes, aujourd'hui encore, elles m'apaisent. Elles ont la saveur des sources invisibles. Tout ce qui avait été vécu,  tout ce qui ne l'avait pas été, tout ce qui ne le serait plus. Dans l'église, il s'est avancé vers le lutrin devant le cercueil. Il a lu les premières strophes du poème de Baudelaire "Chant d'automne". "Adieu vive clarté de nos étés trop courts ! Demain nous plongerons dans les froides ténèbres. J'entends sonner le bois sur le pavé des cours ..." Sa voix était posée, comme lorsqu'il lisait pour elle, à l'hôpital, assis à côté du lit, il y avait encore si peu de jours, mais posée sur  un imperceptible tremblement".
 
"Ma mère a été l'incarnation de ma détresse et l'incarnation de la lumière". L'énigme demeure vive lorsqu'on referme les pages de ce livre. Pendant les dernières semaines de sa traversée du temps, Tina Jolas ne cessait pas de s'interroger sur sa vie antérieure : "Ai-je vraiment vécu ce que j'ai vécu ? "Tout cela - cela ? - n'est-il pas un songe ?". Leitmotiv qui arc-boute tendrement chacune des pages d' "Emportée", une réponse semble pouvoir surgir dans l'exceptionnelle simplicité, dans l'absence de ressentiment de l'écriture de sa fille. La très forte résistance et simultanément l'acceptation de Paule du Bouchet sont admirables : "J'écris pour tenter de lever le doute insupportable qui l'a submergée en cet instant, pour tenter de dire une vérité qui la concerne, une vérité essentielle. Pour elle. Pour nous, ses enfants. Pour lui, René Char, qui ne savait vivre sans elle".
 
Alain Paire
 
"Emportée" de Paule du Bouchet, éditions Actes-Sud, mars 2011. Sur la couverture, un détail d'un tableau de Nicolas de Staël, "Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant" (1955).
 
A propos de ce livre, cf sur ce lien, une heure d'entretien de Paule du Bouchet avec Anne-Marie Rhyn, émission "Entre les lignes", radio Suisse Romande.
 
Vendredi 22 avril, à 18h, Librairie de l'Horloge à Carpentras, rencontre avec Paule du Bouchet. A propos d'André du Bouchet, on signalera aussi la récente reparution de sa traduction d'Henry VIII de Shakespeare, aux éditions Le Bruit du Temps.
 
Paule du Bouchet est née le 19 avril 1951. Après avoir enseigné la philosophie, elle a travaillé pour Bayard-Jeunesse de 1978 à 1985 et s'est orientée dans le secteur jeunesse de l'édition. Elle est aussi pianiste de jazz, l'entretien avec la radio suisse indique que son mari est violoncelliste. Elle est la mère de deux enfants, sa fille aînée est chanteuse lyrique.
Paule du Bouchet est responsable du département de musique de Gallimard-Jeunesse et de la collection "Ecoutez-lire". Elle a publié une vingtaine de livres pour les enfants et les adolescents. En collaboration avec Marie-Laure Bernadac, en 2007, dans la collection Découvertes-Gallimard, "Picasso, le sage et le fou".  
Parmi ses ouvrages pour la jeunesse, on citera Franz Schubert et Magnificat / Jean Sébastien Bach le cantor dans la collection Découverte des musiciens. Egalement chez Gallimard, "Chante Luna" (2004) un récit qui évoque la résistance dans le ghetto de Varsovie, "Dans Paris occupé / Journal d'Hélène Pitrou 1940-1945" (2005), "Au temps des martyrs chrétiens / Journal d'Alba" (2007).  

Lire aussi des Lettres à Carmen de Tina Jolas, ici 
  


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