Insupportable

C’est moi. Je suis insupportable. Je m’insupporte moi-même.

La raison? La course!

Petite confidence: je suis une fille (très) intense sur (tous) les bords… quand j’embarque, bien j’embarque et les deux pieds joints à part de ça (dans un petit mouvement de sautillement-plein-de-pep en plus). Les demi-mesures ne me connaissent pas (au grand dam de ceux qui vivent avec moi). Avec moi c’est blanc ou noir… rarement dans les zones de gris. Vous voyez le portrait?

Alors voilà, je cours. Je cours, je cours et je recours. La course doit bien envahir… 90% de mon esprit, beaucoup de mon temps et surtout, de mon radotage.

IN-SUP-POR-TABLE!

Le pire c’est que je n’y peux absolument rien. Ça court tout le temps dans ma tête. Quand je ne cours pas, j’anticipe ma prochaine course et quand j’arrive de courir, je repense à ma course. J’ai tout le temps le nez plongé dans mon (seul) livre de course, en train d’évaluer ma progression et mes prochaines étapes d’entrainement. Car en plus d’être intense, je suis ambitieuse. Oui, oui! Ça peut même parfois sonner comme de l’arrogance. Par exemple, commencer à courir sur un plan pour un demi marathon en 1h50. C’est sur le bord d’être effronté, non?

Alors voilà. Course par-ci, course par-là. Je suis redondante un brin et je n’y puis rien. J’avale mes kilomètres d’asphalte et je me sens bien!

Bref, be prepared, je risque d’en radoter un brin sur le sujet… et ce blogue deviendra probablement, insupportable, lui aussi!