Magazine Culture

Matt Elliott – Médiathèque Tomi Ungerer, Vendenheim (26/03/2011)

Publié le 27 mars 2011 par Sfar @ToujoursUnCoup

Matt Elliott – Médiathèque Tomi Ungerer, Vendenheim (26/03/2011)

C’était pour l’heure du goûter que nous avions été conviés à la Médiathèque Tomi Ungerer de Vendenheim afin de rejoindre Matt Elliott. Ce concert gratuit clôturait toute une série d’animations liées au Basse Zorn’Live Festival 2011. Horaire et lieu atypiques pour retrouver le grand Matt, ce qui n’empêche pas les fidèles d’être présents ainsi qu’un public de tout âge prêt à découvrir un univers musical particulier où se mêlent dark folk et arrangements électroniques. Connaissez-vous Matt Elliott l’éternel insatisfait? Quand il ne nous fait pas partager ses petits bobos de maux de gorge ou gros rhume, c’est la mauvaise forme générale qui est responsable de… mais de quoi d’ailleurs? Je n’ai vraiment pas de bol depuis 6 ans que je vois Matt Elliott en concerts, ce n’est (d’après lui) jamais terrible! Il faut croire que c’est du “pas terrible accrocheur” pour être toujours portée par la même excitation de retrouver le monsieur assis derrière ses multiples pédales, guitare en mains. Perfectionniste à l’extrême Matt ressent profondément toutes ses bêtises ou autres couacs musicaux que la majorité du public devine à peine. Et quand bien même, on s’en fout : nous ne sommes pas là dans le cadre d’une audition de conservatoire. Ce que l’on veut c’est retrouver Matt et sa manière toute particulière de créer à partir d’un morceau au démarrage “guitare dépouillée” des ambiances sonores prenantes. Par ses jeux de sample de voix, de cris, de boucles musicales, Matt Elliott sait comme personne faire monter la puissance jusqu’aux limites de l’oppression. En cela notre Droopy folkeur excelle comme toujours. C’est d’ailleurs amusant de chercher à repérer lors des différents morceaux le moment déclic où tout démarre, de s’imprégner d’un calme avant la tempête et de se laisser chambouler par un déversement sonore fort intense. Qu’importe si la trame est toujours un peu identique, beaucoup ne s’en lassent pas. Matt qui, on le sent, veut terminer en beauté nous offrira une bonne demi-heure de morceaux supplémentaires. Quelle chance, même si elle n’est pas forcément partagée par un jeune public à qui il ne faut jamais dire 4 fois de suite :”là je vous fais un dernier morceau!”. D’ailleurs voilà en bloc quelques impressions de la toute jeunesse (10 / 12 ans) découvrant Matt Elliott sur scène : “C’était bien mais c’est un peu toujours pareil”, “Comment peut-on jouer si fort sans médiator!?”, “Il n’a qu’une chanson en fait?”, “Incroyable il n’arrête pas de se faire des rappels à lui-même!”[C'est le coup des 4 derniers morceaux qui n'est visiblement pas passé.], “C’était quand même bien mais un peu trop long.”. OUF!

A voir en complément : les polaroids de Polaroid Corporation


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Sfar 1535 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines