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Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon, Voilà le vent qui s'élève Et gémit dans le vallon,

Publié le 27 mars 2011 par Petistspavs

j'arrête ici ce court voyage en arrière, vers les pays qui me chantent et leurs curieux habitants aux semelles de vent. j'ai réécouté, vu à nouveau les titres postés depuis mardi et la moindre de mes réactions est que je ne me suis pas foutu de vous. Ces artistes poètes musiciens, que je vous fais pas découvrir (je ne suis pas naïf à ce point) mais dont j'ai souhaité partager avec vous ce flot d'émotion et d'intelligence qui me renverse quand je les croise, sont un peu ma famille d'adoption. C'est en eux et avec eux que ma vie s'est construite telle que je la connais et continue à s'édifier. Ces artistes sont parfois la Fée Clochette ou le Jiminy Cricket de nos errances. Ils nous remettent sur le chemin lorsque nous vacillons, ils rallument la lumière si nous nous cognons aux murs et restent amicaux quand nous faisons la gueule au monde entier. Je tiens vraiment à leur dire un merci public pour ce surplus de grâce et de bonté qui ne serait jamais apparu sans eux.

Alors, Springsteen, Ferré, Biolay, Bashung, ils ne sont pas venus, ils ne sont pas tous là. Je ne cite pas les absents, je n'ai pas la place, vous n'auriez pas la patience. Je les trouve simplement caractéristiques de ce que je continue à écouter aujourd'hui, quand ce n'est pas du jazz. Problème du jour : je veux un dernier partage, il me faut choisir un cinquième élément pour clore le cercle. Comme là, à l'heure qu'il est (midi ?) je ne sais pas, ce billet sera écrit en deux fois, lorsque ma question haletante (qui ?) aura trouvé sa réponse, pertinente j'espère, évidente, peut-être. A suivre.

J'aurais aimé terminer ce cycle avec Dylan ou Marchet. Mais un artiste s'impose, à la pesanteur physique évidente et à l'esprit léger. Georges Brassens est à la mode, même des bouffons pseudo punks lui ont rendu hommage récemment à la Villette. Brassens aurait eu pour la Villette d'autres mots, à la pesanteur séduisante. Je me souviens un soir, il y a longtemps, j'ai dû fuir le concert avant la fin, pour ne pas rater le dernier métro. Quelle misère.

Voici une chanson, pas la meilleure ni la pire, mais une très bonne. Texte à peu près parfait et musique aussi riche qu'on peut l'attendre d'un poète.

Voilà, ce cycle court est terminé. J'ai conscience d'avoir été partial et partiel.
Pour celles ou ceux que ça intéresserait, voici, en son uniquement, les amours entre Brassens et Lamartime. J'avoue que c'est ce que je préfère chez Georges Brassens, cette gravité sans emphase.


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