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Thomas Fersen

Publié le 26 mars 2011 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

Categories: Chroniques CDs

CHANSON Il a souvent été reproché à Thomas Fersen de faire du Thomas Fersen. Ce 8ème album du chanteur ne va pas déroger à la règle. Fersen fait toujours du Fersen et c’est tant mieux !

fersenpara Thomas Fersen
Thomas, main dans les poches, vautré dans un vieux canapé Louis-Philippe nous accueille à la découverte de ce nouvel opus. JE SUIS AU PARADIS. Ca tombe bien, nous aussi. Ce 8ème album du maître Fersen va ravir les nombreux adeptes sans toutefois les surprendre par le contenu. Le chanteur a son créneau et n’en sort que très peu. Les mondes imaginaires qu’il décrit sont toujours remplis de personnages marginaux et étonnants. Les titres des chansons nous donnent déjà un indice sur l’univers de cet album. Dracula, Les Loups-Garous, L’enfant Sorcière, Le Balafré, Parfois Au Clair de Lune ou encore J’Suis Mort nous font découvrir un monde ou de nombreuses créatures surgissent. Thomas Fersen a-t-il puisé son inspiration dans les vieux comptes qui font peur ou le cinéma moderne (Twilight et autres succubes actuelles) ? Vu le personnage, on l’imagine plus facilement avec un vieux grimoire poussiéreux qu’avec des DVD Blueray de séries américaines. Mais nous voilà fixé avec le décor de ce nouveau disque, les monstres et autres créatures de nuit seront les héros du moment.

thomascuc Thomas Fersen
 

Avec tous ces personnages maléfiques, on pourrait croire que cet album est sombre à souhait. Or la légèreté de Fersen se retrouve sur de nombreux titres, comme sur le très beau Félix racontant la libido active d’un vieux monsieur. Sandra est aussi un titre léger musicalement bien que la chanson parle de fantôme et d’une fille qui hante le narrateur. Puisqu’on est dans les prénoms, parlons encore de Mathieu qui est sans doute le titre le plus rock de l’album, mais de loin pas le meilleur.

Alors où se cachent les bijoux dans ce disque ? Le délicieux Je Suis Mort avec son tempo hyper lent et la nonchalance de Fersen nous fait sourire. Ce titre racontant l’histoire d’un squelette au train-fantôme est présent sur la set-list des concerts depuis bientôt un an. En live comme en studio, Thomas utilise un porte-voix pour ce morceau. Le Balafré nous décrit un personnage laid à mourir, mais très sensible avec sa scie musicale. Le single Parfois Au Clair de Lune est encore une fois très drôle, l’histoire d’un vagabond qui s’endort sous le jupon d’une charmante dame…

La thématique des créatures de la nuit se ressent au niveau de certaines mélodies, comme le surprenant Une Autre Femme ou la petite musique inquiétante fait froid le dos. Citons encore Brouillard en fin d’album qui est entrainant et plaisant comme une bonne chanson bretonne.

Un album typique de Thomas Fersen qui arrive se renouveler tout en restant dans ce qu’il sait faire de mieux. Il sera en concert le 20 avril au forum de Meyrin pour nous présenter son nouveau spectacle.


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