Magazine Culture

Veni, Beady, Vici !

Publié le 25 mars 2011 par Hongkongfoufou

Par Hong Kong Fou-Fou

beady-eye.jpg

Samedi dernier Beady Eye était en concert à Toulouse, alors avec un ami moderniste nous avons fait le déplacement pour juger sur pièces, avant de sortir les lauriers ou la baguette de bois vert.

Première impression en arrivant devant la salle : comme pour le concert d'Oasis au Zénith de Toulouse en 2009, le public est hétéroclite en âge (de 7 à 77 ans) mais homogène en style, ou plutôt dans l'absence de style. C'est la réflexion qu'on se faisait avec mon ami moderniste, "avant" il me semble qu'il y avait un public spécifique selon le genre du groupe qui jouait. On ne trouvait pas les mêmes dégaines pour les Cramps, Def Leppard ou les Specials et il n'était pas recommandé de se mélanger. Il y avait un sentiment d'appartenance, un esprit de clan. Aujourd'hui la majorité des jeunes sont tous fringués pareils, on doit trouver le même public dans un concert de Marilyn Manson, de Christophe Maé ou donc, de Beady Eye. Seule une quarantaine d'Anglais apportait une touche d'élégance vestimentaire (et faisait tourner le bar).

Après une première partie que j'aurais plus appréciée si j'avais eu 30 ans de moins et quelques bières de plus dans le cornet (quand je pense qu'en Belgique ou en Angleterre, ils ont eu Miles Kane, je ne m'en remettrai jamais), on nous a fait écouter la cassette qui doit passer en boucle dans le bus de la tournée (The Jam, Sex Pistols, Beatles and Stones, I fought the law du Bobby Fuller Four, etc.), le temps que les roadies installent le matériel du nouveau autoproclamé meilleur groupe du monde. Qui est tranquillement arrivé sur scène. Gem Archer, Andy Bell, le bassiste Jeff Wootton, l'air complètement halluciné, Chris Sharrock en polo Pretty Green (ça doit être dans son contrat), un clavier toujours barbu, mais beaucoup moins que le troll Jay Darlington (ça doit être dans son contrat) et enfin Liam Gallagher, vêtu d'un jean blanc et d'une espèce de chasuble bleue à capuche. J'étais au cinquième ou sixième rang, je ne voyais pas ses pieds, mais si ça se trouve il portait des sandales. Vraiment on aurait dit un moine. Impression renforcée sur Sons of the stage, où il s'est rabattu la capuche sur la tête et est resté un moment les mains jointes avant de commencer à chanter. Il a été piqué par un mystique ou quoi ?

Rien à dire de spécial sur le concert en lui-même. La prestation a forcément été courte (1h10 maxi), le répertoire du groupe étant pour l'instant peu étoffé. Liam Gallagher était plutôt détendu, je vais vraiment finir par croire qu'il était bridé et brimé par son grand frère du temps d'Oasis. Les autres assuraient pépère, le jeu de scène n'a pas vraiment évolué, ils sont toujours aussi statiques. En comparaison, des musiciens de rock progressif auraient l'air surexcité. Le pire, c'est Andy Bell. Il donne toujours l'impression de s'ennuyer, il vendrait des timbres à un guichet de la Poste qu'il n'aurait pas l'air plus morose. Enfin, même si j'ai l'air de me moquer, j'ai vraiment été séduit, même les morceaux les plus faibles de l'album sonnaient bien. Il faut bien l'admettre, il faudra encore compter avec Liam Gallagher et sa bande. Quand il a dit que son nouveau groupe était bon, le sale lad ne nous en a pas racontées. Des salades. Hmm.

Sinon, le dimanche matin nous nous sommes arrêtés à la bourse d'échange de bandes dessinées de Ramonville pour voir Goudurix jouer à la marchande. Je n'ai pas acheté grand' chose, les prix, c'était le coup de bambou (sauf sur le stand de Goudurix, bien entendu). On a fini sur BD aïe, quoi. C'est sur ce dernier jeu de mots que je préfère rendre l'antenne.

Ci-dessous un petit extrait de la soirée. Pas beaucoup de vidéos de qualité sur youtube, pourtant j'ai eu l'impression que 90% des gens regardaient le concert à travers l'écran de leur portable...


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Hongkongfoufou 2062 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine