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Rencontre avec Quand la diva s'en va

Publié le 28 mars 2011 par Ladyblogue

Quand_diva
Je suis tombée par hasard sur leur nom. "Quand la diva s'en va". Nom de groupe intriguant, j'aimais bien. Et puis, j'ai écouté leur premier single "Ca me blesse". J'avais bien aimé. Le rythme, les voix, le clip, l'énergie qui s'en dégageait. j'avais fait tourner la vidéo sur ma page Facebook. Et puis, coïncidence, j'ai reçu un message de Balkan, un des membres du groupe, qui faisait sa petite promo.
On a échangé quelques mails, j'ai trouvé le bonhomme sympa, sans prise de tête. Et puis un groupe qui reverse la totalité de leurs premières royalties à une assos pour gamins, vous en connaissez beaucoup vous ?
Je lui ai proposé une interview pour mon blog. Il a accepté. Ca a mis un peu de temps à se mettre en place, mais ca s'est fait.
Rencontre avec Blakan, chanteur bassiste du groupe "Quand la diva s'en va".
Un groupe à suivre de près.
Et évidemment... faites tourner.

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Pourriez-vous nous parler de la formation du groupe ?

Quand la diva s’en va, c’est 4 gars, contrairement à ce qu’on pourrait penser en voyant le nom du groupe : Balkan, Dom, Nico et Lucas. Je suis Balkan, le chanteur bassiste du groupe, Dom est à la batterie, Nico aux claviers et Lucas à la guitare.

Quand et comment vous êtes-vous rencontrés ?
L’histoire part de ma rencontre avec Dom il y a quelques années. Après avoir joué dans différents groupes de reprises, faut bien commencer par quelque part !, on a eu envie d’avoir notre propre projet. On a donc commencé à composer et à écrire au sein d’un groupe, avec une chanteuse et un guitariste... Le début d’une longue aventure avec différentes chanteuses...
Puis, nous avons rencontrés Lucas et Nico sur notre route... ainsi que plusieurs autres chanteuses.

J’ai lu que le nom du groupe était né d’une mauvaise expérience avec une chanteuse avec qui vous étiez ? Ras-le-bol des nanas ?
Mauvaise oui et non. On ne voyait pas les choses de la même manière tout simplement. Donc non,  pas du tout ras-le-bol des nanas, au contraire, mais c’est vrai qu’on a eu plusieurs chanteuses avant que je me mette à chantonner… et la diva était notre dernière chanteuse donc... qui a bien fait d’arriver… et qui a bien fait de partir finalement ! C’est en partie à elle qu’on doit finalement tout ça. Donc, sans rancunes si elle nous lit ! (Non, non, je vous dirais pas qui c’était !)

Comment se passe le travail de composition au sein du groupe ?
Au fil des années, nous avons trouvé notre façon de fonctionner. Je compose les chansons du groupe, et Dom se penche sur l’écriture des textes. Nous trouvons souvent les sujets ensemble, parfois c’est lui qui vient avec un texte, parfois c’est moi qui lui donne une idée de départ, et il se charge de mettre l’idée en forme avec sa plume magique ! Quoi qu’il en soit, j’ai besoin de textes pour mettre la musique dessus, donc le travail avec Dom est très complémentaire car sans textes, je n’arrive pas à composer une chanson. C’est vraiment le point de départ. Puis on met tout ça en commun lors des répèts, chacun rajoute sa  « patte »… Et nous voilà avec une chanson pour la diva !

Comment êtes-vous parvenus à signer avec votre label ?
Nous avons rencontrés Mike qui est le big boss du label Echo Prod chez qui nous avons signés. Mike, qui est par ailleurs l’un des chanteurs de Sinsémilia, nous a été présenté par Laurent Guénau*, qui a réalisé notre album, qui avait aussi réalisé « Tout le bonheur du monde » pour Sinsémilia, ainsi que les albums qui ont suivis. Le feeling est très bien passé entre Mike et nous, ainsi que son équipe. Nous avons donc commencé à bosser avec Echo Prod, label de Mike donc, et cerise sur le gâteau, le label AZ/Universal a repris le flambeau depuis peu, toujours en collaboration avec Echo. Nous sommes vraiment très contents de ce qui arrive autour de la diva en ce moment.

Quelles sont vos influences musicales : sont-elles communes ou chacun apporte ses particularités ?
Nous écoutons des choses vraiment très différentes, c’est aussi ça qui fait la richesse de la diva sur scène je trouve, le mélange. Ca va de Sting, Stevie Wonder, Michael Jackson pour moi, à Jimi Hendrix, ça, c’est Lucas le guitariste, Oscar Peterson, Deep Purple pour Nico le clavier en passant par Jamiroquaï pour Dom..  Donc oui, chacun apporte ses particularités en concert.

Est-ce que le studio a apporté des modifications sur votre façon de travailler, sur vos compositions ?
Pas vraiment. Et puis c’est notre premier album hein…, je te dirai ça au bout du troisième !
Le studio, ça été que du bonheur. A 100%. Assez cliché de dire ça, mais c’est vraiment ça… Comme un enfant qui a un nouveau jouet… On a apprécié, dévoré, du début à la fin. C’est compliqué de faire un album aujourd’hui… D’ailleurs ce premier, nous l’avons auto-produit.
Alors on a savouré chaque seconde du studio. Un vrai bonheur aussi d’être aux cotés de Laurent Guéneau, qui a réalisé notre album. Le travail avec lui s’est fait très naturellement. Il a une manière très « élégante » de travailler.. Il fait partie de la famille maintenant ! Et nous avons vraiment hâte de retourner en studio avec lui pour la suite de l’aventure. Laurent Guénau a travaillé avec des gens comme Khaled, Zazie, Sinsémilia, Grand corps malade etc.

Vous avez décidé de reverser la totalité des bénéfices « Ca me blesse » à l’association « Clowns sans Frontières » qui aide les enfants des rues… Quelques mots sur cette démarche ?
J’ai l’intime conviction que nous avons tous un rôle à jouer pour rendre ce monde meilleur, aussi minime soit-il. Même si notre action est une goutte d’eau, c’est toujours ça. J’ai entendu parler de cette association par un très très bon ami qui travaille à Unicef. Puis nous les avons rencontrés, et nous leur avons parlés de notre envie de reverser la totalité de nos royautés sur le téléchargement de la chanson à leur association, pour leur projet « enfants des rues ». Ca s’est fait très naturellement, un peu comme l’écriture de « Ca me blesse », qui est « sorti » tout seul, de nos tripes, en un jet. L’association fait un travail merveilleux auprès des populations  en difficulté, dans camps de réfugiés, bidonvilles, pays en guerre, etc.,   en organisant des spectacles pour des enfants… Bref, une très belle cause, que je vous invite à découvrir et soutenir, en allant faire un saut sur leur site. http://www.clowns-sans-frontieres-france.org/

Votre premier album s’appelle « Best-of »… Dans 15 ans, comment appellerez-vous votre premier « vrai » best-of !?
L’album ne s’appellera plus Best of !....Un scoooop ! eh eh  même si ça nous faisait bien marrer.. On va l’appeler « Quand La Diva S’en Va » finalement… comme le groupe… Il y a déjà une belle et vraie histoire derrière ce nom…  On fera un « best  of » au deuxième !


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