Magazine Bons plans
Ce jour là il faisait très chaud, donc je me rendis au Musée National d’Art Contemporain de Lisbonne vêtu comme il se doit : minijupe blanche moulante, petites tongs, un top de couleur rouge qui combinait avec les tongs et mes lunettes noires. Comme je veux que tu imagines bien, je ne portais rien sous ma minijupe, premièrement je n’avais pas de culotte de couleur qui ne ce serait pas vue par transparence et en plus comme ma minijupe était très moulante on aurait vue les marque des sous vêtements.Quelques fois je suis sans gêne pour ces choses, peu m’importe ce que les gens voient ou pas quand je lève la jambe, et encore moins le faite d’aller au musée avec ou sans culotte, donc j’ai acheté mon entré et en avant. La collection a une bonne partie d’art romantique du 19ème siècle que j’adore, des paysages vibrants, des jeux de lumières, des champs parfaits de nostalgie qui te transporte. Le modernisme portugais est aussi présent, l’entré du 20ème siècle dans beaucoup d’œuvres, des nouveaux styles et techniques, je crois que c’est un musée qui affirme sa propre histoire de façon intelligente et pour le dire élégamment il a gagné mon cœur.Mais quelle fut ma surprise quand je m’aperçue en me promenant dans le musée, que moi aussi j’avais gagné le cœur, ou peut être un autre organe gonflé de sang, d’un jeune homme a la peau foncée, grand et aux yeux brillant qui me suivait déjà depuis un moment. Harcèlement sexuel ? Non ! Si tu veux me suivre pour imaginé ce que je ne porte pas sous ma jupe, pour moi pas de problème, mais au moins fais le avec un peu de grâce, je n’ai pas de pudeur, mais ce jeune homme non seulement me suivait mais en plus il avait la main mise dans sa poche gauche, et bien mise.Je continuais mon parcours, plus qu’intéressé par la salle de l’expressionisme et néo-réalisme des années 40, en prenant quelques notes, je prends toujours un petit carnet quand je vais au musée. De cette salle je garde des souvenirs importants d’Antonio Dacosta et Marcelino Vespeira, des artistes inusuels au moins pour moi. Je continuais mon parcours et le jeune homme me suivait. Comme je portais des lunettes noires je le regardai directement et là un peu effrayé il se retourna, je lui fis un sourire et suivis mon chemin.Le final de ce harcèlement artistique fut des plus cocasses. Je regardais des œuvres de Paula Rego quand le jeune homme s’approcha encore plus de moi. Un peu curieuse et nerveuse me quittant les lunettes en me retournant doucement je lui demandais s’il avait perdu quelque chose. Le jeune homme, un peu nerveux, me dit en me souriant qu’il pensait m’avoir déjà vue quelque part, qu’il me reconnaissait, qu’on ce connaissaient d’avant, etc. toujours le même baratin que les hommes n’ont pas su renouveler.Je me mis à rire en lui disant que tout ce qu’il voulait c’était de me toucher les fesses. Il se vexa encore plus et en voyant qu’un garde se rapprochait il me demanda pardon. Je le pris par le bras et lui dis : écoute mon prince, ce n’est pas si compliqué, tu dois commencer par dire la phrase approprié, les choses tombent par leur propre poids.Ah oui, il faut dire que nous parlions en français, ce beau jeune homme était haïtien, artiste et fan des Pixies. Il ria et nous allâmes prendre un café, il résulta être très marrant. Cette nuit là nous sortîmes pour boire quelques bières et, comme je n’avais pas envie de le ramené à la maison, nous passâmes un agréable moment dans une parque non loin du musée. SISTER RAY