L'exemple des Signets de Gustave à Rouen
« Bouvard entraîna Pécuchet dans sa passion pour les blogs, les wikis et les flux RSS ; la folksonomie fut leur pain quotidien, lecrowdsourcingleur impératif moral. Ils eurent la fureur du “2.0”.
Le premier point était de disposer d’un bon agrégateur de flux.
– Netvibes est clinquant, frivole ; il sied aux béotiens, assura Bouvard.
– Il permet d’accéder à ses réseaux sociaux et de maîtriser le rythme de sa veille, objecta Pécuchet.
– Mieux vaut Google Reader, qui est sans fioritures.
– Ou mieux encore, une solution enopen source !
Mais tous deux s’avouèrent bientôt lassés de ces chicanes.
– Choisissons Netvibes, et commençons notre veille.
Il y eut alors un silence. Les deux hommes se regardèrent, muets, pris de l’angoisse d’un questionnement sans réponse. Veiller, d’accord.
Mais sur quel sujet ? »
Multiples sont les applications possibles du service Netvibes en bibliothèque : à destination du public ou du personnel, en établissement universitaire ou municipal, en centres de documentation, en écoles spécialisées, et même à la Bibliothèque nationale de France, son intérêt n’a pas échappé à l’attention des bibliothécaires. À Rouen, c’est dans le souci de mobiliser les équipes sur de nouveaux projets, d’informer sur l’internet collaboratif et de mutualiser les ressources utilisées sur le réseau, qu’a été récemment mis en œuvre un portail de veille partagée, à usage interne. En hommage à l’auteur deBouvard et Pécuchet, incontournable figure du patrimoine littéraire rouennais, il a été baptisé « Les Signets de Gustave 1 ».
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