+Mélanie Ward =OUF! ENFIN!On rigole... Ouais, on rigole, ou plutôt… on sourit. On sourit avec le sourire de ceux qui savent qu'ils ont RAISON et que ça ne peut pas être autrement. On sait que la plupart des rédactrices de mode influentes ne sont pas d'accord avec nous. Mais on s'en branle parce qu'on sait qu'elles vont s'y faire. De quoi on parle ? De Balmain.
She's out! et c'est le soulagement... qu'on ouvre le champagne!Decarnin a cramé une durite et Alt « devient éthique » en ne facturant plus des dizaines de milliers de boules pour du consulting douteux auprès de la maison. Il faut comprendre : Emmanuelle quitte le navire parce qu'il ne faudrait pas qu'elle se retrouve au chomdu comme Carine. Quand elle était rédac’ chef mode, passe encore ! Mais là, elle est trop flag ! Alors, qu'est-ce qu'on fait quand le capitaine du navire est sous benzodiazépine et que la maîtresse de maison a déserté avec son amant de magazine ? On appelle Mélanie Ward en renfort. Oui, au chauffe-épaules en moumoute de vison!Oui, à la micro-robe mais plus large!
Oui, à l'allure rock casual mais moins pute!Une Mélanie Ward, c'est rare ! Ce n’est pas une petite styliste qui a fait trois photos pour le supplément mode du quotidien de Marcq-en-Barœul ! Une Mélanie Ward, ça vous tient une carrière, genre à la Helumt Lang (Helmut Lang, bordel !). Une Mélanie Ward, c'est senior editor chez Harpeer's Bazaar depuis 15 ans quand même ! Alors, respect, les copines ! On ne peut pas dire que c'est de la merde, juste comme ça ou parce que « sœur Emmanuelle » est partie. Non ! Non ! Non ! On ne peut pas dire ça. Certes, c'est plus léger que d'habitude mais faut lui laisser le temps d'arriver aussi. Que vous êtes pressant tout le temps, c'est angoissant à la fin. Minute, papillon ! Profitons de ce tournant dans l'histoire de la griffe qui va certainement insuffler un léger vent de fraîcheur salvateur en ce climat nauséeux de clubbing couture. Oui, les T-shirts troués à 1 600 boules, on a compris. Oui, les micro-robes que même si tu fais 34 kilos pour un 1 m 80 tu ne rentres pas dedans, on a compris aussi.
Plus de sobriété... plus de chic...plus de chien...Donc plus désirable...C'est bien qu'il y ait un peu de neuf, on n’en pouvait plus, là ! En plus, ce n’est pas comme si la femme Balmain changeait du tout au tout . Elle ne va pas aller courir dans les champs en robe à fleurs, on vous rassure ! Mélanie Ward injecte dans l'outrance du Balmain de Decarnin/ Alt sa spécialité: un minimalisme couture. Grand bien nous fasse, on allait devenir aveugle en voyant défiler le clinquant nocturne des vestes de la marque. Limite, des fois on avait envie de dire à Decarnin : « Donatella, sors de ce corps ! ».
Par contre: NON au bottes blanches! C'est là qu'on sent le début difficile... ... trop léger. Finalement, ça reste un peu putassier mais c'est beaucoup plus chic ! Les vestes sont superbes avec des broderies qui sont racées tout en restant très discothèque. Les micro-robes sont toujours aussi courtes mais elles sont plus larges, c'est moins « moule-chatte », donc plus classe. Et puis bon, la salopette loose argent, quoi ! Vous n’allez quand même pas nous dire que ça ne tue pas, cette salopette loose en argent: ouvrier des années 30 meets Dalida période disco. COOL.
La salopette disco couture 70's! <3
Nous, on trouve que Balmain ne perd pas de sa superbe, au contraire ! Ward a su transfuser du sang neuf à la marque. La nouvelle femme Balmain danse toujours en club jusqu'à épuisement, avec l'indépendance de la jeunesse, mais plus du côté de l'avenue Louise que de celui de la rue d'Aarschot. Oui, elle est moins putassière et c'est pas de refus. On a toujours été dubitatif quant à l'explosion des chiffres depuis l'arrivée de ce bon vieux Christophe : OK, c'était neuf comme approche, mais qu'est-ce que c'était dégueu. À quand un article : « Se faire un total look Balmain rue du Brabant, c'est possible ! ». Faut pas déconner ! Allez, on parie que ça va fonctionner. Ça va prendre un peu de temps et dans trois saisons, quand Cricri d'amour viendra fébrilement saluer ses fans, tout redeviendra comme avant. Quand on pense que maintenant, on pourra porter la très chic marque française (enfin, si on pouvait se l'offrir tellement c'est cher, aussi élevé que le P.I.B. d'un pays d'Afrique) SANS avoir peur qu'on nous demande : « C'est combien pour une heure ? ». Balmain devient chic sans perdre son côté chatte, qu'on se le dise.
Les quatre silhouettes qu'on retient à la rédac...
Bien à vous.