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156e anniversaire de la mort de Charlotte Brontë

Par Benard

Charlotte Brontë est une romancière britannique, née le 21 avril 1816 à Thornton (Yorkshire), morte le 31 mars 1855.
Troisième fille du révérend Patrick Brontë, au sein d'une famille de condition modeste qui compte six enfants, elle bénéficie, comme ses quatre sœurs et son frère, de la présence d'un père qui a poussé ses études classiques jusqu'à l'Université de Cambridge, et n'hésite pas à leur transmettre sa culture et sa vision du monde.
Elle connaît cependant très tôt, alors qu'elle est encore tout enfant, la mort de sa mère, puis de ses deux sœurs aînées, frappées par la tuberculose.
Malgré sa condition de femme et son absence de moyens financiers, elle réussit cependant à publier ses poèmes et ceux de ses sœurs (sous des noms d'homme), en 1846, et surtout, à publier Jane Eyre, qui rencontre un succès considérable.
Elle est considérée aujourd'hui comme l'une des romancières de langue anglaise les plus accomplies.

 

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Romans

Charlotte a écrit quatre romans :
Jane Eyre : An Autobiography (Jane Eyre : une autobiographie) (1847). Jane Eyre est un roman complexe qui traite d'une histoire d'amour tourmentée, mais expose aussi des mythes profonds de l'humanité qu'on trouve dans John Bunyan (le pèlerin qui avance, chute et retrouve la lumière), John Milton (le paradis perdu puis retrouvé) et la Bible (voir chapitre consacré aux influences reçues). Par exemple, le roman possède une structure fondée sur l'exil et le retour11, mythe princeps du Christianisme (la vie, la mort, la résurrection). D'un strict point de vue psychologique et sociologique, Jane Eyre présente une héroïne qui, après avoir été dominée par un quatuor masculin, John Reed, Mr Brocklehurst, Mr Rochester et enfin St John Rivers, décide de prendre son destin en main et de n'obéir qu'à ses propres choix. En cela, elle présente un type de femme non conforme au modèle victorien. Comme l'écrit Ian Emberson, « Those who consider Jane Eyre as primarily a feminist novel have much to support them » (« Ceux qui considèrent « Jane Eyre » comme un roman essentiellement féministe disposent de beaucoup d'éléments en faveur de leur thèse »)12.


Shirley (1849). est, à certains titres, un roman dit « condition of England », de la veine de ceux de Mrs Gaskell. Emily aurait servi de modèle à l'héroïne, Shirley Keeldar. Charlotte Brontë a écrit à Mrs Gaskell que Shirley représentait ce que Emily serait devenue si elle s'était trouvée dans des conditions de « bonne santé et de prospérité ». En fait, à part la relation que Shirley entretient avec son chien Tartar, son caractère énergique et entier, son courage physique, son surnom de « Captain », le personnage ne dit pas grand-chose sur son présumé modèle si énigmatique13.. De plus, Ellen Nussey y serait représentée sous les traits de Caroline Helstone. C’est un tableau de mœurs, surtout du monde de la manufacture en crise sociale, mais où les vicaires (curates) anglicans jouent aussi un rôle et sont peints avec ironie et humour.


Villette (1853) trouve son origine dans l’expérience professionnelle et platoniquement amoureuse de Bruxelles, déjà exploitée dans The Professor (Voir ci-dessous). C'est un roman touchant à la condition féminine, les choix qui s'offrent, les métiers accessibles. À cela s'ajoute la description de conflits entre le protestantisme de l'héroïne, Lucy Snowe, et le monde catholique de la Belgique qui l'entoure. L'amour que sent naître et grandir Lucy pour un professeur catholique, M. Paul Emanuel, laisse espérer une issue heureuse. Le livre, cependant, s'achève sur une crise portant en elle l'incertitude, puisqu'il est laissé au lecteur le soin de décider si M. Paul Emanuel, parti pour les Antilles, revient épouser l'héroïne ou se noie lors du naufrage de son bateau.


The Professor (Le Professeur) (1857), publié par Smith, Elder and Co à titre posthume, à l'initiative et avec une courte postface du Révérend Arthur Bell Nicholls, est le premier roman de Charlotte, qu'aucun éditeur n'avait accepté en 1847. C'est sans doute le moins réussi des quatre, faussé qu'il est par le point de vue choisi, une sorte d'autobiographie au masculin fondée sur l'expérience de Bruxelles. Or, lorsqu'elle écrivit ce livre, Charlotte n'avait pas les moyens psychologiques et littéraires d'adopter une vision d'homme qui parût crédible.


D'après Wikipédia.


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