Toutes de pauvres mères gnagnagna ?

La dernière fois en discutant avec une amie je me suis rendue compte d'un petit truc un chouilla surprenant. Surtout une fois que j'ai repensé à LA CHOSE après coup. Je m' explique. Je lui expliquais combien je n'aime pas faire la sortie de l'école ou déposer Petit Chou le matin (j'envoie chéri-chéri maintenant), parce que je déteste les conversations de mamans gnagnagna mon fils gnagnagna les devoirs etc et patati et patata. En général je reste planquée dans ma bagnole ou je me terre dans un coin, j'ai même parfois fait semblant d'être en ligne sur mon portable.... ben quoi ça ne vous est jamais arrivé peut être ? Je trouve que je ne suis pas comme elles, je suis jeune moi merde quoi !
Je surenchérissais en lui disant que je n'aime pas mieux bavasser avec ma coiffeuse que je ne connais pas puisque y allant très rarement ce n'est jamais la même.  Je n'aime pas raconter ma vie à une nana que je ne connais pas. Je trouve que ça fait vraiment cliché ce type de conversations débiles, creuses, le profil type de la femme comme je me le suis longtemps imaginée. Moi qui avais apparemment le profil de la femme active à fond de boulot et qui ne souhaitait pas de gamin dans les pattes (jusqu'à 25 ans) pour ne pas entâcher sa carrière.
Je me suis rendue compte que je trouvais surtout que ça faisait commère ou pire encore : grosse feignasse  (ça y est je l'ai recasé) de passer son temps à faire du piapiapia comme ça. Je les vois les bonnes femmes à papoter le matin pendant des minutes qui n'en finissent pas (j'ai le temps de faire l'AR chez le boulanger) ou le soir quand j'arrive en avance celles qui sont déjà là à raconter leur vie... et pourtant ... Oui pourtant... vous voyez où je veux en venir n'est ce pas ?
Pourtant c'est bien ce que je fais en tenant ce blog, en écrivant mes billets jour après jour, en papotant avec vous que je ne connais pas pour la plupart... on parle bien de nos enfants, de leurs petits tracas et de nos humeurs aussi, non ?
Est ce que ça vous fait le même choc qu'à moi de vous dire ça ou vous en étiez vous rendu compte depuis longtemps ?