Sidaction 2011 :
Parce que la prévention doit être une vraie priorité, avec ELCS,
Jean-Luc Romero et Anne Hidalgo
demandent la gratuité des préservatifs,
notamment pour les personnes séropositives !
Alors qu’en France, tous les ans, plus de 6.000 personnes sont contaminées au VIH/sida, la prévention de la maladie doit être une vraie priorité, une priorité pour laquelle les pouvoirs publics doivent se donner réellement les moyens d’endiguer l’épidémie.
C’est dans cette optique que Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida et Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, demandent à l’Etat la gratuité totale des préservatifs masculins et féminins.
- Démagogique comme idée ? Bien au contraire. Un exemple : les bas de contention sont remboursés ... Quelle logique de santé publique y aurait-il à rembourser les bas de contention et non un outil comme le préservatif, dont le but est d’éviter la contamination par une maladie mortelle ?
- Trop coûteux ? Sans tomber dans un cynisme inhumain, prévenir une contamination au VIH emporte un poids financier bien moindre que de devoir traiter une personne toute sa vie. La gratuité des préservatifs, outre le fait d’être une mesure de santé efficace, serait l’expression par l’Etat de son rôle de bon gestionnaire des finances publiques.
- Irréalisable ? Concrètement, plusieurs systèmes peuvent être envisagés.
Mise en place de la gratuité totale via des contrats passés entre Etat et fabricants et mise à disposition dans les lieux publics (mairies, gymnases, hôtels des impôts, centres de la sécurité sociale…) comme dans les cafés, les restaurants et, bien sûr, les pharmacies.
Remboursement des préservatifs via une prescription faite par un médecin pour les personnes séropositives et pour ceux pour qui le coût est un réel obstacle comme les jeunes de moins de 25 ans et les personnes vivant avec les minima sociaux.
La prévention du VIH/sida mérite que des solutions innovantes soient proposées. Celle-ci en est une. Une solution équilibrée, fondée et concrètement envisageable.
Anne Hidalgo et Jean-Luc Romero l’affirment : le sida se soigne aussi par la politique. Aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités face aux 6.000 personnes qui se contaminent chaque année !