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Le long-métrage “La mosquée” de Daoud Oulad Sayed remporte le Grand Prix du 17-ème FICMT

Par Ocinemaroc

Le long-métrage “La mosquée” de Daoud Oulad Sayed remporte le Grand Prix du 17-ème FICMTDans “La mosquée”, Daoud Oulad Sayed revisite les décors qu’il a fait construire dans un village de Zagora (sud) pour les besoins du tournage de son film précédent intitulé “En attendant Pasolini”.

A la fin du tournage, les habitants ont détruit les décors afin de récupérer leurs terres sauf la mosquée. Certains villageois en avaient fait leur lieu de prière, au grand dam de Moha, propriétaire du terrain, qui ne peut plus désormais cultiver la terre qui lui permettait de faire vivre sa famille.

Touché par cette polémique, le cinéaste marocain a décidé d’en faire un long métrage entre fiction et réalité. “La mosquée”, qui a été déjà primée dans plusieurs festivals internationaux, a également reçu le Prix de la meilleure interprétation masculine de cette 17-ème édition attribué à Abdelhadi Touhrach.

Quant au court-métrage, le Grand prix du festival a été décerné au film Mokhtar (Canada-Maroc) de la réalisatrice marocaine Halima Ourdighi.

Basé sur une histoire vraie, “Mokhtar” est un conte lyrique d’un enfant chevrier vivant avec sa famille dans un village éloigné au Maroc.

Dans la catégorie du documentaire, le grand prix du festival est revenu au film marocain “Les tortues ne meurent pas de vieillesses” réalisé par Hind Benchekroun et Sami Mermer.

Ce documentaire illustre la volonté de vivre des vieux, leur vision face à la mort et leur courage à travailler sans relâche malgré leur âge. La cérémonie de clôture a été marquée par un vibrant hommage rendu au doyen des journalistes de la ville de Tétouan, Abdelaziz El Mrabet, correspondant du quotidien Le Matin du Sahara et du Maghreb.

Un autre hommage appuyé a été rendu par le festival a la réalisatrice espagnole Chus Gutiérrez, l’une des grandes figures de l’actuel paysage cinématographique espagnol qui s’intéresse dans ses œuvres aux problématiques concernant le bassin méditerranéen, dont la question de l’immigration.

A cette occasion, la réalisatrice espagnole a dédié cet hommage à toutes les femmes marocaines, faisant savoir qu’elle s’est s’inspirée dans beaucoup de ses œuvres de la richesse du patrimoine marocain.

Cette cérémonie a été animée par “Orchesta Chekara Flamenca” dirigée par Jalal Chekara qui a enchanté l’assistance par des morceaux du patrimoine espagnol et tétouani.


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