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Publié le 05 avril 2011 par Dubruel

 

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Parlant de représentations théâtrales, Pierre Descaves disait : « Que de pièces finissent mal, en finissant trop bien… »

Quand a Rossini, il appelait Offenbach : « notre petit Mozart des Champs Elysées. »

Alfred Capus (1858-1922) est assez oublié de nos jours. Pourtant, il fut l’homme le plus spirituel de son époque. La structure de ses phrases et le choix de ses mots provoquent le rire par leur côté inattendu. En 1915, il entre à l’Académie française.

On lui doit le fameux : « il est arrivé, oui, mais dans que état ! »

Mais aussi : « A notre époque, on ne se marie jamais très bien du premier coup.

Il faut s’y reprendre. »

Et : « l’âge, ce n’est pas le nombre des années que nous avons connu, c’est le nombre des années qui nous reste à vivre. »

On ne présente pas Courteline. Sa date de naissance a été fixée en 1860, puis en 61.

En fait, il est né à Tours en 1858. ‘(Décédé en1929)

Il s’appelait Georges-Victor-Marcel Moineau. Il était narquois et parfois méprisant, mais sans tourner à l’aigre. On trouve chez lui scepticisme, désabusement sans arrière-pensées et surtout gaité voire rigolade.

Maurice Donnay, autre célèbre humoriste de la même époque, a écrit :

« Avec une campagne de presse bien menée, au bout de deux mois, les Français croiraient en Dieu ! »

 « Un chanteur d’opéra : -Devine combien je gagne par mois ?

-300 francs ?

-Ajoute un zéro !

-400… »

 « Une cantatrice trouve qu’elle ne chante pas assez.

Pourtant, elle a l’air des villes, l’air des champs, l’air méchant, l’air cochon, l’air d’une blanchisseuse, etc. »

 


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