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Ma vie ... comme dans un film

Par Lafillesurlepont
Le mois de septembre est toujours le plus assomant de l'année. Heureusement, il suffit d'un peu d'imagination pour alléger le quotidien...

Scène un : working girl 
L'héroïne sort de chez elle, il est huit heures du matin et il fait beau. Chignon stricte, tailleur et talons aiguilles. Elle a un mug d'une grande marque de café dans une main et, son blackberry dans l'autre. Elle se dirige d'un pas décidé vers le centre des affaires de la ville (longue scène en travelling mettant en évidence ses interminables jambes). Sur le trajet, elle à le temps de répondre à trois mails : deux de son patron, un de sa meilleure amie qui vit a New-York. Devant l'immeuble où se trouve son bureau, elle se repoudre le nez, pousse la porte (attitude conquérante) et s'adresse au concierge : "bonjour Ernest, y a-t-il des messages pour moi ?"

Ma vie ... comme dans un film

Scarlett Johansson


En réalité :je sors de chez moi, à la bourre, et entame un long et laborieux périple qui me rappelle de façon cruelle qu'il faudrait songer à arrêter de fumer histoire de ne plus suffoquer comme une tortue asthmatique au bout de 500 mètres. Je n'ai pas de Blackberry et l'étape "repoudrage de nez" est rendue impossible par le fait que mon sac est un tel foutoir que je n'y retrouve jamais rien. En plus, il pleut. Le concierge s'appelle Serge et ce ne sont pas des messages mais des paquets de livres que je récupère dans sa loge.
Cela dit, il est très gentil Serge et je préfère largement la réalité à la fiction, au final ! 
Scène deux : Friends 
L'héroïne rentre chez elle et s'apprête à pousser la porte de son 50 mètres carré avec balcon et salle de bain lorsque sa voisine surgit sur le pallier. Aussitôt, la conversation s'engage et elle l'invite à prendre l'apéro.

Ma vie ... comme dans un film

Les demoiselles de Rochefort

En réalité : certes, le "50 mètres carré" est un peu exagéré. Mais, pour ce qui concerne la voisine, elle est vraiment sympa, il parait même que c'est "la sœur que je n'ai jamais eu". La première année que j'ai passé à Nancy, c'est avec elle que j'ai partagé la chambre d'internat et aujourd'hui, quatre ans après, on n'est à nouveau voisine. C'est un peu comme si "la boucle était bouclée" ... il serait peut être temps de quitter Nancy. 

Scène trois : quai des brumes 
Ma vie ... comme dans un film
Jeudi dans la soirée, l'héroïne se lève de son fauteil, rassemble ses affaires et se dirige vers le fond de la rame. "nous vous informons que le train s'apprête à entrer en gare de Paris Est" ... elle replace une mèche rebelle, lisse sa robe et se remet du rouge à lèvres. Sur le quai, elle apperçoit un magnifique jeune homme, une sorte de Hugh Grant à la française, avec un bouquet de fleurs dans les mains. Elle s'élance, lui saute au cou et murmure, assez ridicule : "oh John, votre sourire m'a tellement manqué" ou quelque chose dans le genre. Puis elle le couvre de baisers, imprimant de grosses traces de rouge à lèvres sur son visage. 
En réalité : et bien en réalité, cette scène j'ai terriblement hâte de la vivre en vrai parce que le jeune homme qui joue John, je crois que j'en suis amoureuse.

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