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Quand les Gosses Boss, Serge Blondiau

Publié le 10 avril 2011 par Bouquinovore @bouquinovore
Quand les Gosses Boss, Serge Blondiau

Auteur: Serge BlondiauTitre Original: Quand les Gosses BossDate de Parution : 2009
Éditeur : Les Éditions Persée
Nombre de pages : 185Lu : Avril 2011Prix : 16€
  Résumé : Un jeune homme se réveille. Sa nuit a dû être agitée. Il se rendort et parcours en rêve la cité où il vit. Est-ce un rêve ou un cauchemar ? Des souvenirs de sa vie se succèdent. Tantôt drôles, tantôt dramatiques. La vie de jeunes de cité. Une cité sociale du Borinage. Un quotidien où se côtoient la drogue, l’argent, l’amour, la loi, les problèmes d’identité, l’humour, les pleurs, la police, la musique, les politiciens, la famille, les amis, les rires, l’insécurité, la peur de l’autre, l’ambition et la révolte… Le narrateur se réveille à nouveau. Il doit se lever et rejoindre pour de vrai ses camarades de la cité !
Mon avis : J’ai eu l’honneur de recevoir de la part de Serge Blondiau son livre « Quand les Gosses Boss ». Et j’ai réellement passé un super moment de lecture. Avant de commencer à le lire, j’avais deux appréhensions. J’avais tout d’abord un doute sur la manière que pouvait avoir l’auteur de nous parler de la banlieue, peur de lire un livre sur l’insécurité en banlieue, peur d’avoir un remake de l’image que l’on nous donne au journal de 20h. Et ma seconde crainte était le fait que le roman se passe en Belgique, et avec tout le respect que je peux avoir pour les belges, je ne connais absolument rien à la Belgique mise à part peut être Tintin…
A ma grande surprise, j’ai découvert un livre plein d’humours, qui rend hommage aux habitants des quartiers, ces personnages auxquels j’ai fini par m’attacher. L’auteur avec une verve pleine d’humour et d’ironie touche de thèmes importants tels que la peur de l’autre lorsqu’il nous parle des gens du voyage, le chômage, la famille et les amis, la politique locale.
Malgré mon ignorance de la Belgique, il ne m’a pas était compliqué de comprendre le contexte de la ville de Mons et du Borinage, cette problématique semble être la même pour pas mal de banlieues ; une ville centre historique et une banlieue, la plus grand part du budget revient au centre et l’on n’oublie ces cités multiculturelles. J’ai souvent beaucoup ris lisant les critiques acerbes de Serge Blondiau envers la politique locale et ses politiciens.
Je vous invite à découvrir Serge Blondiau et son livre « Quand les Gosses Boss ». Livre qui est en cours d’adaptation pour le cinéma, il sera réalisé par le réalisateur turc Tankut Kilinç où la ville de Mons sera remplacée par Istanbul.
« Mourad est belge. Si, si, il est belge. Il vit ici. On n’est pas libéraux : Mourad est belge. Belge d’origine algérienne. Il serait professeur de Géographie et d’Histoire : Il a fait un régendat. La Géographie : savoir où on est. L’Histoire : savoir d’où on vient. Ici. Ici avec le monde tout autour. Mais à partir d’ici. C’est amusant quand on y pense, parce que Mourad il part pas d’ici, il y arrive. Son Histoire, elle à rien avoir avec les anciens belges ni avec les Gaulois. Quant à sa Géographie, ici, c’est plus un terminus pour lui qu’un nouveau départ. Alors, sachant tout cela, c’est amusant de penser qu’il serait professeur d’Histoire-Géo. Cela-dit, comme la plus part d’entre nous, il serait. Et c’est pas demain la veille qu’il sera. Chez nous le conditionnel, c’est important. Le conditionnel, pas la conditionnelle. La conditionnelle, c’est important pour nos juges. Le conditionnel, c’est important pour nous. »

Merci à Serge Blondiau pour ce roman, et si vous voulez en savoir plus sur l’auteur et son livre, je vous invite à découvrir sa page internet 

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