L'Europe, féodale et colonisatrice, est la source des problèmes et non la réponse aux...

Le lendemain du référendum de 2005, des éditorialistes dont Serge July insultaient dans leurs journaux le peuple du "non", réputé "anti-européen". Leur monde était simple : il y avait les pro-européens favorables au oui, et les électrices et électeurs du non qui étaient anti-européens. Pour eux, la Constitution Giscard était indispensable, incontournable, unique. Ce mensonge grotesque n'a pas trompé grand monde. La plupart de celles et ceux qui ont voté non ont fait ce choix CONTRE la Constitution Giscard (depuis recyclé dans le mini-maxi traité de Lisbonne), et non contre l'Europe. Aujourd'hui, dès qu'il y a un problème, à l'intérieur de l'UE comme à l'extérieur de l'UE, des intellectuels alliés aux politiques dominants nous expliquent que l'Europe est l'avenir et la solution, face à "la mondialisation". Pourtant, la mise en perspective de l'Histoire mondiale doit nous rappeler que la première "union européenne" qui a existé aura été religieuse, avec l'Eglise catholique, et que loin d'être une solution aux problèmes des européens, elle était au contraire leur principal problème; que de l'EUROPE la colonisation européenne du monde a posé les bases de la moderne mondialisation, en imposant PARTOUT la PRIVATISATION DE TOUT ET LA FINANCE SELON DES REGLES COMPTABLES EUROPENNES. Or cette mondialisation-appropriation des richesses mondiales par la finance, partagée entre tous les pays, mais principalement ceux du continent américain (l'Europe exportée), d'Europe et d'Asie, est la source de tous les problèmes mondiaux actuels, non pas en tant que mise en relation des peuples, des citoyens, y compris sur le plan économique, mais par l'exportation d'un modèle social et économique fondée dans la Féodalité, avec la noblesse et les autres... Après la décolonisation officielle, la colonisation a continué dans les ex-colonies ET dans les pays européens par la domination-instrumentalisation des élites nationales, régionales, afin de parvenir à ce marché-monde où tout s'achète et tout se vend, PRINCIPALEMENT POUR LES PLUS GRANDES FORTUNES DE CE MONDE, devenus des néo-seigneurs planétaires. C'est donc bien aux racines de cette situation d'enrichissement exponentiel qu'il faut revenir