Quatrième de couverture :
2006, Sicile. Dix adeptes d'une secte pratiquant la Magia Erotica sont brûlés sur un bûcher. Seule Anaïs échappe à l'enfer. Paris. Un ministre franc-maçon sombre dans la démence à la mort de sa maîtresse. Un manuscrit sulfureux de Casanova, initié de haut grade, refait surface. Anaïs et le commissaire Antoine Marcas, également frère, vont plonger dans les arcanes du mal. L'un est franc-maçon, l'autre non.
Mon avis :
Un thriller historico-ésotérique qui m'a bien plu, malgré les critiques pas très enjouées que j'ai pu lire. J'ai notamment aimé les références historiques, les inclusions de personnages ayant réellement existés tel que Aleister Crowley. Sans oublier le fameux Casanova et toute l'intrigue qui va être nouée autour d'un mystérieux manuscrit inédit du sulfureux italien. Le livre soulève les problématiques des sectes, des gourous et la façon dont ceux-ci recrute leur proie, ainsi que les raisons pour lesquelles ces mêmes proies se font prendre dans les mailles de ces groupuscules (au travers du personnage d'Anaïs).
Au-delà de ce thème inquiétant, le thriller est mené intelligemment : du suspence, de l'amour, et une fin pas forcément inattendue mais perturbante ! A la façon des films qui laissent le spectateur sur une interrogation.
Deux histoires au début, qui se rejoignent ensuite :
- Une femme meurt subitement, le visage extatique, après une relation sexuelle. Son amant, ministre, se met à délirer étrangement.
- En Sicile, un groupe d'amants est immolé dans une demeure nommée l'Abbaye par un gourou dont la secte mêle sexualité et magie.
Concernant le personnage d'Antoine Marcas, le flic franc-maçon, il m'a bien plu. Il est un peu blasé, à la dérive, sans être un anti-héros pour autant. Sa personnalité reste discrète, ce qui permet à l'histoire d'être sur le devant de la scène.
Pour finir, une belle couverture illustre cet ouvrage : un beau masque vénitien, une vieille carte de l'Italie... De quoi commencer le rituel de charme du lecteur !
Jeu de briques
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Pacman
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