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Mes indispensables : New Order - Power, Corruption & Lies (1983)

Publié le 12 avril 2011 par Toto
Mes indispensables : New Order - Power, Corruption & Lies (1983)Il existe dans l'histoire du rock peu de groupes ayant réussi à perdurer en demeurant aussi passionnants, malgré la mort de leur chanteur et leader. New Order, comme un nouvel ordre, une envie de faire autre chose, d'abandonner cette cold wave mélancolique de Joy Division qui a trouvé sa conclusion morbide - et prévisible ? - dans le suicide par pendaison de Ian Curtis. Les autres membres naïfs et insouciants disent après coup n'avoir pas vraiment pris la pleine mesure du malaise existentiel de leur ami, ayant juste l'impression que tout cela participait au grand cirque, spectacle du rock'n'roll. Toujours est-il que trois ans plus tard, ils trouvent enfin leur style, avec le légendaire single "Blue Monday" et leur direction, ça sera celui du dancefloor. L'ouverture au monde plutôt que le repli sur soi et "l"isolation". Les fans de Joy Division  peuvent le regretter, mais New Order créé aussi une nouvelle tendance, dont on voit aujourd'hui encore la filiation évidente, les deux groupes faisant partie des influences majeures de la nouvelle génération.
Mes indispensables : New Order - Power, Corruption & Lies (1983)Pourtant, si la carrière météorite de Joy Division est - forcément ? - exemplaire et sans fausse note, celle de New Order, plus longue est plus parsemée d'épines et de routes caillouteuses. Elle ressemble même à un chemin de croix, tellement l'inspiration semble se déliter au fil des années, jusqu'à  l'abandon définitif, il y a quelques années. Mais sur ce deuxième disque, sorti juste après leur single culte - qu'on retrouve d'ailleurs sur certaines éditions dudit album - ces sont des fleurs qui ornent la pochette. L'heure est encore à la fête. "Age Of Consent", qui débute le disque, est peut-être leur meilleure chanson, un formidable condensé de synthés dansants et de basses tranchantes. Elle n'a toujours pas pris une ride. On ne peut pas en dire autant de toute leur discographie, sévèrement marquée eighties et qui n'a souvent pas très bien vieillie. "Power, Corruption & Lies" donc, comme une formidable révélation, une renaissance plutôt, mais aussi le début d'une lente descente...
"Age Of Consent" live à la BBC en 1984 :


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