Aujourd'hui une petite sélection d'affiches absolument magnifiques.
S&M; HUNTER
Commençons par notre héros qui tient toujours la corde, il est le maître du bondage et terrorise ses ennemis avec une corde. Le film c’est S&M; Hunter.
Voici le résumé en anglais de l’œuvre :
« S&M; Hunter is a kind of bondage superhero who has a talent for tying up women in configurations that leave them helplessly aroused. When the all-girl gang, The Bombers, kidnap a man to use as their personal sex slave, S&M; Hunter accepts the mission to infiltrate The Bombers’ hideout and show them the ropes. »
J’adore l’affiche de ce premier de cordée nippon, avec ce personnage version SM d’Albator. Une œuvre unique, dont l’esthétique se joue de toutes les époques. Un film pop et sexy, une œuvre à part. Un Frelon vert au dard surpuissant !
ZPG
Alors ce ZPG ? Je vous ai trouvé ce petit résumé sur le web : « Dans un monde futur, où la vie est devenue souterraine, les gouvernements du monde entier ont interdit les naissances pendant 30 ans. Pour remplacer les bébés, des poupées sont programmées pour parler, pleurer… La peine encourue pour avoir un enfant est la mort. À cet effet, chaque femme, après l’amour, doit passer devant un stérilisateur. Cependant, un enfant naît secrètement et la mère doit alors mener une existence cachée, dans un abri fabriqué par son mari. Un jour, le bébé tombe malade, et la vérité est découverte par leurs voisins, qui alertent les autorités. Le jeune couple est condamné à mourir asphyxié sous un dôme scellé. »
Ce film est sorti en France sous le nom Population Zéro. L’affiche nous rappelle les grandes heures de la science-fiction européenne. Il y a de Robert Gigi le papa d’Orion dans cette affiche, mais aussi du Valerian. J’aime beaucoup l’aspect BD de l’affiche de ce film vraiment emblématique des années 70 et d’une science-fiction qui dénonçait les dangers à venir (surpopulation pétrole, président facho, montée des extrémismes… merde, mais c’est pas l’avenir, c’est maintenant !)
ZPG TRAILER
THE LOST WORLD OF SINBAD
The lost world of Sinbad est une surproduction de la Toho distribuée par American international Picture (j’aime bien ce nom, ça en jette !), la boîte qui a produit tant de films pour adolescents américains dans les années 60, nous rappelant les pelles distribuées entre sots (une métaphore filée SVP !) sur les banquettes arrières des Drive in. La boîte a financé les films de Corman à ses débuts. La volonté d’accéder aux grosses productions les mènera à la banqueroute (Ils ont produit L’île du Docteur Moreau qui leur a vidé les caisses. C’est normal le déficit ! C’est Brando qui a tout dépensé sur le plateau en bouffe. Quoi vous me parlez du film des années 70 avec Michael York ! C’est lui le responsable alors, il a tout dépensé en faisant venir des jambons de sa région natale)
Ce Sinbad compte le génial Toshirô Mifune et montre que le film devait être une grosse production à l’échelle japonaise. Ce qui est le plus intéressant ici c’est que pour la version internationale, le héros est un pirate nommé Sinbad alors qu’il se surnomme Sukezaemon Na dans l'original. En tout cas un Sinbad de la Toho c’est très Mad Will !
EXTRAIT DE THE LOST WORLD OF SINBAD