Auteur : Abdallah TAÏA
Éditeur : Points
Publication : 2008
Nb de pages : 154
Pays de l’auteur : Maroc
Lu : Avril 2011
Présentation de l’éditeur
Dans la maison où il est né, au Maroc, le père a sa chambre, le frère aîné la sienne. Lui dort avec sa mère et ses sœurs. Cocon familial chaleureux et sensuel. Les enfants savent tout des amours de leurs parents. Mais, par pudeur, on n’en parle pas.
Il est adolescent lorsque son grand frère l’emmène à Tanger. Premier voyage qui lui révèle la vraie nature de ses désirs. Il se prend de passion pour cet aîné qu’il vénère et qui, tombant amoureux d’une femme, l’abandonne à son désespoir. Il a vingt ans. Il débarque à Genève pour poursuivre ses brillantes études. Il a tant rêvé d’Europe, de livres, de cinéma, de liberté ! C’est la solitude qu’il découvre, loin des siens. Il est séduisant, il en joue. Dès lors, comment échapper à l’image d’objet sexuel que lui renvoient les hommes qu’il rencontre, y compris ceux qui veulent son bien ? Abdellah Taïa a écrit l’itinéraire d’un enfant de notre siècle, en recherche d’équilibre entre la tradition marocaine et la culture occidentale, entre le désarroi et l’ambition de réussir. Il brave les hypocrisies, à la fois cru et délicat, naïf et malin, drôle et émouvant.
Mon avis :
L’Armée du salut est le troisième roman écrit par Abdellah Taïa. Il a pour thème la jeunesse de l’auteur et son éveil sexuel, à travers deux histoires en parallèle. L’une raconte les souvenirs d’enfance et d’adolescence de l’auteur au Maroc, construits autour de l’importance de son frère aîné. L’autre traite de sa liaison avec un universitaire suisse alors qu’il est étudiant et son arrivée à Genève. wikipédia
J’ai dévoré ce roman en moins de 2 jours vraiment je ne m’attendais à pas à le lire d’une traite surtout après le rythme auquel je lisais ces derniers temps.
Ce beau récit, largement autobiographique, est réellement touchant,l’auteur nous décrit ses émotions avec beaucoup de tendresse ,de délicatesse et de sobriéré.
Ce livre est très facile à comprendre et très agréable à la lecture.
Le roman est bien osé surtout concernant la passion que l’auteur éprouve à l’égard de son ainé avec quelques passages qui dérangeront surement plus d’un.
Un petit regret : que le livre ne fasse que 154 pages.
Merci à Dadi pour cette découverte
Dans la presse
« Le roman d’Abdellah Taïa, joue sur la sobriété, sur une manière de parler de sujets délicats, voire scandaleux, tabous. »
Le Monde
Abdellah Taïa est né en 1973 à Rabat (Maroc).
Il a publié au Seuil L?Armée du salut (2006), Une mélancolie arabe (2008), Lettres à un jeune marocain (2009). Il a co-écrit avec Frédéric Mitterrand Maroc 1900-1961, Un certain regard (éditions Actes-Sud, 2007). Ses livres sont traduits dans plusieurs langues. Il vit à Paris depuis 1999.
Pour mon premier billet dans le cadre du Challenge Tour du monde organisé par Livresque , j’ai choisi le Maroc.