Concert archi sold-out pour le grand retour on stage de Jamiroquai après plusieurs années d'absence.
A 20h pile, Penguin Prison, groupe new-yorkais du remixeur Chris Glover (Jamiroquai,
Goldfrapp..) a la lourde tâche d'ouvrir les hostilités.
Les quatre américains proposent un rock-pop electro pour dancefloors , souligné par des lignes de basse hypnotiques, aux accents parfois funky et une voix plutôt haut perchée. Dommage que le band
n'ai pas bénéficié d'un meilleur son, le mixage durant sa prestation ayant été plus qu'approximatif. Les basses étaient beaucoup trop mixées en avant pour qui n'avait pas prévu une bonne paire de
protections auditives.
Malheureusement, même si les choses allaient quelque peu s'améliorer pour Jamiroquai, le
son du concert de ce soir sera loin d'être parfait.
20h45, le public est hyper chaud. Le volume de la sono augmente petit à petit pour annoncer l'arrivée imminente du Space Cowboy.
21h00, le drap tombe et Jay Kay et son band sont sur scène. Le band formé de trois choristes, une section de cuivres, et cinq musiciens qui groovent à mort brille par
une cohésion sans faille même si au cours du set on ressentira toujours une légère crispation qui l'empêchera vraiment de se lâcher.
Après avoir "ouvert" avec l'énergique "Rock Dust Light Star", Jamiroquai enchaine les titres et Forest se transforme rapidement en une énorme discothèque. Le lightshow et les projections en fond de scène collent avec chaque
titre et la suspension d' innombrables planètes du système solaire surplombant la scène est du plus bel effet.. Un visuel qui cache néanmoins quelques lacunes.
En effet, coiffé d'un chapeau crème et vêtu d'un poncho coloré, Jay Kay bouge peu (où sont passées ses formidables
cabrioles d'antan ?) et chante (bien) souvent en fermant les yeux. Peu communicatif, il se contentera de lancer quelques "Brussels !" "Thank you !" et de quelques petits sauts bien prévisibles.
Un jour sans ?
Petit à petit, le son s'améliore et le public participe de plus en plus activement à l'ambiance mais on ne peut pas dire que ce soit dû au charisme de Jay. S'appliquant plus qu'à son habitude le
chanteur manque ce soir d'un peu plus de folie qui aurait permis au concert de réellement décoller. On peut aussi reprocher une certaine linéarité à son répertoire et un côté parfois répétitif
dans les compos, même si bien souvent elles sont irrésistibles.
Malgré tout il y eut quelques good vibes notamment avec des titres comme "Traveling without moving" et "Space Cowboy".
Après pratiquement 2h sur scène, Jamiroquai prendra congé d'un public heureux semblant en fin de compte avoir passé un excellent moment.
Setlist:
Rock Dust Light Star
Main Vein
Cosmic Girl
Smoke & mirror
You Give Me Something
Hurtin'
Little L
Canned Heat
Deeper Underground
Space Cowboy
Love Foolosophy
Travelling Without Moving
Scam
All Good In The Hood
Alright
Encore:
White Knuckle Ride