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GRAND CORPS MALADE : des mots pour dire des maux

Par Citoyenhmida

La première fois que j’ai vu et entendu GRAND CORPS MALADE, c’était il y a quelques années dans une émission de Thierry ARDISSON.

Le style m’avait épaté et l’homme m’avait scotché par sa prestance, sa voix, son débit, sa diction et bien sûr par le texte du « slam » qu’il avait déclamé sur sa banlieue.

Hier, lors d’une soirée organisée dans le cadre de « JAZZablanca », j’ai retrouvé avec une certaine émotion GRAND CORPS MALADE.

Je connaissais ses albums mais le voir sur scène m’intriguait.

Même prestance, même voix chaude, même débit « slameur » qui donne l’impression qu’il s’adresse à chacun en particulier, même diction parfaite et heureusement mêmes textes aussi percutants, aussi justes et aussi bien travaillés

Le concert a été une réussite totale grâce aux musiciens qui accompagnaient GRAND CORPS MALADE : piano, guitares et percussion !

Leur prestation, très présente, n’a en rien nui à celle de G.C.M. : au contraire, leur accompagnement l’a mis en valeur. La complicité entre le slameur et son groupe a permis de donner un souffle inattendu au spectacle, agrémenté d’une sono et d’un éclairage parfaits.

GRAND CORPS MALADE : des mots pour dire des maux

Je signalerai quand même un petit bémol : le morceau « Roméo et Juliette » devrait disparaitre du répertoire de Grand Corps Malade. Ce texte de circonstance n’a pas sa place au milieu de textes plus engagés ou plus personnels.

En tout cas, je n’ai pas du tout regretté le déplacement ! Le public présent non plus, vu les applaudissements et les rappels, auxquels G.C.M. a répondu très aimablement.

Au lieu de la « une autre » traditionnelle, le public a eu droit à « trois autres » morceaux !


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