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Québec - Éric-Emmanuel Schmit, L'hymne à la joie

Par Benard

Québec - Éric-Emmanuel Schmit, L’hymne à la joie

MARIE-FRANCE BORNAIS

16/04/2011 13h49

Québec - Éric-Emmanuel Schmit, L’hymne à la joie
Eric-Emmanuel Schmitt vient tout juste de terminer la rédaction de son prochain livre, un gros roman de 600 pages qui s’intitulera La femme au miroir. Il sera publié en septembre.
© Jean-Claude Tremblay

Invité d’honneur du Salon international du livre de Québec, Eric-Emmanuel Schmitt, l’un des auteurs francophones les plus lus dans le monde, se considère comme un homme heureux, capable d’accepter la dimension tragique de l’existence. Et c’est de cette joie profonde qu’il parle dans son dernier roman, Quand je pense que Beethoven est mort, alors que tant de crétins vivent…

Le livre lui a été inspiré par une visite dans une exposition de masques à Copenhague, au Danemark. « Tout d’un coup, je vois une salle entière de masques de Beethoven et ça me renvoie à mon enfance et à mon adolescence. Et je me rends compte que j’ai changé. Je ne suis plus comme l’enfant ou l’adolescent que j’étais en face d’un masque de Beethoven. Je n’entends plus toutes ces musiques bouleversantes. Je ne suis pas ému comme avant. Et du coup, j’amorce un retour à Beethoven et tout d’un coup, je me rends compte que Beethoven a plein de choses à me dire et à nous dire, à nous et à notre époque », partage-t-il en entrevue, lors de son passage à Québec.

« Cet homme qui a eu une vie épouvantable, une vie en partie détruite par l’infirmité de la surdité, cet homme nous livre un hymne à la joie comme message final, comme testament. À notre époque qui a l’air d’un concert de gémissements alors qu’on n’a jamais vécu si longtemps, où finalement la vie est tellement plus facile qu’à l’époque de Beethoven, nous, on est incapable d’avoir ce culte de la joie. On cultive la tristesse plutôt que la joie. Alors, je me suis dit qu’il y avait une vraie leçon à prendre et qu’il fallait que je me penche sur lui et ce qu’il a à nous dire. »

Écrire Quand je pense que Beethoven est mort… lui a fait beaucoup de bien. « Cette notion très simple de cultiver la joie plutôt que la tristesse, je l’applique à ma vie. Parce que c’est vrai qu’on peut avoir la même vie et ne regarder que ce qui manque. La joie, c’est le plein. On a la même vie mais on regarde ce qui est plein. »

Lire la suite : http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/artsetspectacles/lecture/archives/2011/04/20110416-134908.html


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