Photographie : Epée du sacre des rois de France,
dite « Joyeuse » ou « Épée de Charlemagne », en or, pierres précieuses, perles de verre, argent doré, acier et velours brodé. L'ensemble fait 100,5 cm de long sur 22,6 cm. Elle est
conservée à Paris au département des Objets d’art du musée du Louvre. © Service presse Rmn-Grand Palais / Droits réservés. Ce joyau sera visible lors de
l'exposition L'Epée : usages, mythes et symboles qui se déroulera du 27 avril au 26 septembre 2011 au musée national du Moyen Âge (musée de Cluny) à Paris. Il sera présenté parmi d'autres épées prestigieuses
dont certaines sont des emblèmes nationaux.
Je suis un inconditionnel de la paix. Celle-ci ne peut être sans la justice. L'épée (avec la balance) en
est un symbole. Elle l'est aussi dans certaines traditions de la sagesse (voir par exemple en Asie l'iconographie de Manjushri). C'est un emblème de pouvoir comme celle prénommée Excalibur de la
légende arthurienne. De nombreuses épées sont associées à des pays telle l'épée dite de Charlemagne à la France. D'après Wikipedia le pommeau daterait de la fin de l'époque carolingienne (Xe siècle), les quillons ayant la forme
d'un dragon composant la garde du XIIe siècle et la fusée (poignée) du XIIIe ou du XIVe siècle. La plaque du fourreau ornée de pierreries aurait été fabriquée au XIIIe siècle et le velours
fleurdelisé du fourreau remonterai au sacre de Charles X (1825). Elle a le même nom que l'épée de Charlemagne (roi des Francs de 768 à 814) dont elle est peut-être issue avant les nombreux
remaniements puisque seul le pommeau est de cette époque. Elle s'appelle 'Joyeuse' : « De l'ancien français Joiel: "joyeux/joyaux", fém. Joiele: "joyeuse", issu du francique Gawi:
"joie". » Elle est associée au fameux cri « Montjoie ».
Photographie : 'Lancelot au pont de l’épée'. Détail du coffret : 'L’Assaut
du château d’Amour et scènes de romans courtois'. Fabrication parisienne du premier tiers du XIVe
siècle, en ivoire et cuivre doré. Ses dimensions sont : 9,7 x 25,7 x 16,7 cm. Il est conservé à Paris, au musée de Cluny - musée national du Moyen Âge. © Service presse Rmn - Grand Palais /
Franck Raux.