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Charles Bradley "No time for dreaming"

Publié le 25 janvier 2011 par Baissedunton

Question Soul music, j'ai accordé ma pleine confiance en un label, Daptone Records. On a ce que l'on mérite. Les découvertes ces dernières années de Sharon Jones and the Dapkings, du Budos Band ou de Lee Fields and the Expressions (mention très très spéciale) m'ont aveuglé pour mon bien. Daptone et presque rien d'autre. Chercher la perle rare, c'est aussi se reposer sur des spécialistes-chercheurs-garants de qualité, non ? Charles Bradley vient à point nommé confirmer la théorie. Voilà un de ces soulmen, dans la grande tradition bluesy du sud des états-unis qui avait parcouru la vie et le monde mais n'avait pas encore enregistré. Avait-il trouver sa House of Soul ? Charles Bradley marche fièrement dans les pas de James Brown : voix éraillée et rêche, énergie brute, éloquence du prêcheur, baladin poignant. Le Menahan Street Band qui l'accompagne et insuffle le groove nécessaire est issu de la collaboration de plusieurs musiciens des Dap Kings, d’Antibalas, d’El Michels Affair et du Budos Band, réunis autour du guitariste et producteur Thomas Brenneck. Ceci n'est pas un grand classique mais c'est à s'y méprendre.

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