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109.Chiang Mai: baguée pour la vie

Publié le 25 avril 2011 par Melaniepiqpiq
Je crois que j'ai eu ma dose de train pour un bon moment. Ça tombe bien, la ligne s’arrête à Chiang Mai, donc le périple continuera en bus.
Les 9 heures de train „ordinaire“ entre Phitsanulok et Chiang Mai m'ont un peu fait déchanter. Certes, les gens étaient toujours aussi accueillants, à l'image du vendeur de café chaud (la thermos dans une main, le panier avec les sachets et les tasses dans l'autre) qui s'est arrêté pour me faire répéter mon alphabet (que je révisais dans mon petit bouquin), alors que mon voisin me tendait des madeleines pour tremper dedans.
Mais il faisait vraiment CHAUD et en 2 heures, j'avais sifflé ma bouteille d'eau...
Comble de l'ironie, c'est exactement ce moment qu'ont choisi les vendeurs d'eau pour ne PAS monter dans le train pendant 3 heures (alors que d'habitude ils passent toutes les 10 minutes)... j'ai failli mourir de déshydratation et j'osais pas demander la charité à mes voisins. J'en ai été réduite à me jeter avidement sur (tenez-vous bien)... un Fanta glacé (ou plus exactement une boisson locale y ressemblant fortement). J'en « hurisse » encore (ne comprendront que les Bretons ou assimilés).
Je suis arrivée toute rouge de poussière, épuisée, tout ça pour me faire déposer en touk touk dans une auberge de djeunes qui m'a tout de suite déplu. La balade dans le quartier qui a suivi a confirmé mon impression. Je n'ai pas tardé à comprendre pourquoi le Lonely Planet parlait de « Kao Sarn Road à la Chiang Mai »...
Bienvenue dans la petite Europe.
Si j'avais eu le mal du pays (ce qui n'est absolument pas le cas), j'aurais pu aller me sustenter d'une « saucisse-purée » (écrit en français), ou encore mieux... d'une tartiflette !!!
109.Chiang Mai: baguée pour la vieen lisant la version imprimée de l’Équipe en ligne. C'est qu'ils ont de l’idée, les buralistes.
Il y avait même un resto belge. Étonnamment, il n'y avait personne dedans.
En ce qui concerne les spécialités allemandes, elles n’étaient pas en reste. Kaesekuchen, Hefezopf et Bierstuben à chaque coin de rue. Je penserais que tout cela n’était que le fruit d'une hallucination due à la chaleur, si je n'avais pas retrouvé dans mon appareil cette photo-preuve :
109.Chiang Mai: baguée pour la vie
ils sont partout
Heureusement, il suffisait de s’éloigner un peu pour tomber sur des petites ruelles moins touristiques. Je me suis rapidement trouvé une autre petite guesthouse beaucoup plus sympa pour les jours suivants, peuplée d’habitués (Chiang Mai étant une ville où on prend facilement racine)et même d'une perruche :
109.Chiang Mai: baguée pour la vie
La ville est très agréable et relativement calme, rien à voir avec Bangkok. Il n'y a pas de grandes artères, une majorité de petites rues, beaucoup de fleurs, des temples où se mettre à l'abri de la canicule ou des saucées l’après-midi, et surtout de l'artisanat à n'en plus finir... Certains passent leurs soirées à écumer les bars, moi, c'est les marchés.
Impressionnante « Sunday walking street »... une des plus grandes rues de la ville couverte de stands sur des centaines de mètres un soir par semaine, tellement de monde qu'il y a même un sens de circulation pour les piétons : j’ai vite compris que j’étais à contresens (pour changer) car je n'arrivais même pas à me frayer un chemin.
Sinon, tous les soirs, il y le « night market », couvert quant à lui, et qui m'a un peu rappelé celui de Cairns (voir post 44).
Butin de mes virées nocturnes : seulement 2 robes, mais :20 bagues (même pas fait exprès de faire un compte rond),
109.Chiang Mai: baguée pour la viela plupart en bois peint et cuir-plastique, je vous rassure
109.Chiang Mai: baguée pour la viemais les 5 dernières en argent massif...
12 paires de boucles d'oreilles, 2 bracelets et une montre dont je n'ai absolument pas besoin, mais elle était jolie et pas chère... j'ai fait abstraction du (discret) logo Calvin Klein...
Ça s’arrête là... mais uniquement pour des contraintes de place, mon sac à dos ayant une capacité très limitée. Quelle frustration de ne pouvoir rapporter a la maison qu'un dixième des jolies choses qu'on voit...
Du coup, je me réfugie dans la nourriture, les kilos ne prenant pas de place dans le sac à dos, le savoir-faire non plus.
Cf post suivant.

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