Quitte à rester dans le domaine de l’Afro, je profite de l’occasion pour partager la trouvaille du producteur français expatrié aux USA, Gilles Perterson. C’est sur son label, Brownswood Records, que vient de sortir Wires, le premier EP du Owiny Sigoma Band. De ce dernier, on ne connaît pas grand chose. Formé par une bande de Londonien qui, un jour de 2009, ont décidé d’organiser une rencontre avec deux musiciens locaux, Joseph Nyamungo et Charles Okoko, résidant dans le village de Owiny Sigoma, quelque part en Afrique. Ils aboutissent sur l’enregistrement de deux EP, dont Wires, entre house, pop et savoir faire local.
L’intérêt de l’EP réside dans sa face A, où le remix de Théo Parrish figure à la place du morceau original. On est surprit qu’à moitié. Le DJ et producteur originaire de Détroit, l’un des pionniers de la deep house, livre une version bien plus travaillée sur la basse que l’original. Il distille selon son style, une house dépouillée, nonchalante et légèrement vaporeuse. La face B ravira les amateurs de pop. La version originale commence par un petit gimmick de guitare africaine qui reviendra tout au long du morceau. Soutenu par les différentes caisses de la batterie, le chanteur accompagne pendant un temps puis finit par laisser sa place à un jam entre les différents musiciens. On pourra également s’amuser à comparer la différence de traitement entre les deux titres.
En bref : Sans toutefois réinventer le genre, Wires demeure un joli objet musical. Une passerelle entre les styles house et pop.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble