Magazine Cinéma

Numéro 4

Publié le 27 avril 2011 par Flow

Numéro 4. (réalisé par D.J Caruso)

Quatre fois plus con que la moyenne.

Quand teen movie rime avec ennui. Long, chiant et même pas drôle, cette énième adaptation d'une saga littéraire cumule toutes les tares du genre: clichés, psycho de comptoir, histoire incohérente. Un foutage de gueule crée par une bande de feignants. So bad!

 

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L'histoire est une des plus débiles que j'ai vu: neuf aliens venant d'une planète menacée de destruction (et depuis détruite) se cachent sur Terre pour échapper à une armée de poissons (!?), capables de respirer hors de l'eau (c'est bien connu). Avec leur cerveaux de carpes, ils décident d'attaquer les numéros par ordre croissant. Imaginez le côté laborieux de la chose... Ils pourraient les tuer dans le désordre pour avoir l'effet de surprise mais non! Lorsque le film commence, ils flinguent numéro 3 et annoncent au fameux numéro 4 (notre héros blondinet) que maintenant ils viennent pour lui et pour un caillou bleu ou un truc dans le genre. Avec ça, il faut faire un film... Difficile.

Et celui-ci est le plus déséquilibré de l'année. La première moitié est lente et accumule les fautes de goût. Le blondinet nous fait le complexe du héros adolescent. Il voudrait être ordinaire. On le voit avec le parallèle lourdingue: il chope une midinette (évidemment torturée et plus intelligente que les autres midinettes) qui a une famille stable, aimante, blablabla alors que lui va de villes en villes, sans attaches (pour ceux qui ne suivent pas, il essaie d'échapper aux carpes). Tout le reste n'est que clichés: son mentor très sage qui crève (non ce n'est pas un spoiler), des footballers débiles, des fêtes lycéennes à 300 dans une maison. Bref. Et puis d'un coup d'un seul, le film part en couilles. Toutes les scènes d'action sont concentrées sur la fin (arrivée de numéro 6). Le problème étant les incohérences. Le héros découvre ses pouvoirs (une application lampe torche, une application je balance des choses et une autre je jette des rayons bleus) et cinq minutes plus tard, il les maîtrise parfaitement. Les méchants sont affligeants de nullité (même une palourde se défend mieux), le footballer devient gentil sans raisons, son sidekick renfermé et brutalisé devient un dragueur beau parleur en une scène.... Donc, en plus d'être des manches, les scénaristes ne savent pas adapter un livre et se foutent de la gueule du public adolescent.

Au final, même pas drôle à ses dépends. Triste et aussi avarié que ses poissons aliens. Oubliez ce film.


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