L'Attaque des Crabes Géants

genre: scince fiction
année: 1957
durée: 1 heure
l'histoire: Un groupe de scientifiques arrivent sur une île pour étudier les effets des armes nucléaires. A leur arrivée, ils découvrent que l'endroit est peuplé de crabes qui se sont transformés en créatures monstrueuses.

la critique d'Alice In Oliver:

On connaît tous le cinéma de Roger Corman, le roi de la série B voire Z, pour le meilleur et pour le pire. Souvent pour le pire par ailleurs.
Mais L'attaque des crabes géants se situe parmi les bonnes surprises du réalisateur, qui signe ici un film de science fiction dans la lignée des oeuvres horrifiques et de science fiction des années 50.

Une fois encore, on retrouve cette thèmatique de la menace nucléaire: cette fois-ci, ce sont d'affreux crabes qui en font les frais. Nos chers crustacés deviennent gigantesques et affamés de chair humaine.
Roger Corman donne une dimension réellement effrayante aux monstres de service.
Ce qui n'est pas sans rappeler d'autres exercices de style.
Au hasard, on citera Des monstres attaquent la ville (Them) et l'Attaque des Sangsues Géantes.

Non seulement les crabes en question dévorent le cerveau de leurs victimes, mais ils s'emparent de leur esprit et de leur psychisme.
Plusieurs personnes ont déjà été victimes de ces nouveaux prédateurs, et quelques scientifiques essaient de trouver un moyen pour stopper l'évolution de ces crabes "intelligents". Mais les créatures sont capables par la pensée, d'émettre et d'imiter les voix des disparus.
Une idée assez originale et plutôt bien exploitée par Corman.

Quelques scènes sont assez terrifiantes, à condition de zapper sur l'esthétisme des créatures. Evidemment, le film de Roger Corman a bien vieilli mais cette série B date également des années 50 et souffre d'un budget limité.
Inutile de préciser que les effets spéciaux prêtent à sourire et que le look des crabes géants est pour le moins ridicule.
Il n'en demeure pas moins un bon film de science fiction, avec du suspense, de la tension et une oeuvre teintée d'un certain charme et d'une certaine naïveté

note: 14/20