Scorpion

genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 2007
durée: 1h35

l'histoire: Ecarté injustement des championnats de boxe thaïlandaise, Angelito tue accidentellement le challenger dans un combat de rue. A sa sortie de prison, c'est une épave. Mais, déterminé à s'en sortir, il redevient Scorpion et se lance dans le Free Fight.

la critique d'Alice In Oliver:

Clovis Cornillac aime incarner des personnages différents au cinéma. Il n'a pas envie d'être cantonné à un seul rôle.
Dans cette logique, on a donc pu le voir dans le rôle d'un pyschopathe inquiètant (Le Serpent), dans le troisième volet d'Astérix ou encore dans le registre de la comédie (voir le nullissime Poltergay).
Mais Clovis Cornillac a aussi tenté le film d'action brutal. C'est le cas de Scorpion, un autre navet à compter dans la filmographie de l'acteur français.

Scorpion est un film réalisé par Julien Seri et sorti en 2007. Le film a de hautes ambitions puisqu'il nous transporte dans l'univers des combats clandestins et donc, dans l'univers du Free Fight, un sport ultra-violent, dans lequel tous les coups sont permis. Scorpion a visiblement pour objectif de critiquer ce sport et son milieu mafieux.

Malheureusement, le portrait dressé est pour le moins caricatural. Ensuite, l'histoire est traitée avec un sérieux à toute épreuve.
Apparemment, Julien Seri a pour intention de signer une oeuvre noire et sans concession. Mais encore une fois, le film accumule tous les poncifs du genre et prête surtout à sourire.
Scorpion raconte l'histoire d'Angelito, promis à une grande carrière dans la boxe thaïlandaise. Oui mais voilà, ses managers lui préfèrent un autre poulain.

Notre héros pète alors les plombs et tue accidentellement son ancien partenaire sur les rings. A partir de là, le film nous montre la déchéance de notre jeune héros.
Angelito sombre dans l'alcoolisme et devient un clodo écumant les bars à poivrots. Toute cette partie du film est involontairement hilarante, la faute à des dialogues idiots et à une introduction trop rapidement expédiée.

Mais la suite du film n'est pas forcément meilleure. Repéré par quelques mafieux du coin, Angelito se voit attribuer une nouvelle chance.
Il repart alors au combat, plus précisément dans l'univers du Free Fight, et redevient Scorpion, un combattant sanguinaire.
Le film sombre alors dans le grand n'importe quoi et n'hésite pas à faire l'éloge de la violence. Scorpion est donc un film idéologiquement douteux.
Pas grand chose à retenir de ce film d'action. Reste quelques combats impressionnants. Mais cela n'a jamais fait un bon film.

Note: 03/20
Note naveteuse: 14/20