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Définition du jour : abréviation

Par Benard

Abréviation. Du bas latin abbreviatio. Écriture abrégée d’un mot. Dans certains cas, l’abréviation est suivie d’un point. Pour toutes les abréviations, le Code typographique précise les modalités de présentation graphique. On distingue différentes sortes d’abréviations : usuelles, légales, conventionnelles, de mesures, etc. Les abréviations conventionnelles sont établies par l’usage. On ne peut les modifier. Il en va ainsi, par exemple, pour les chiffres et les nombres (1re, 2e, 3e). Pour abréger un mot, on peut ou retrancher des lettres finales à remplacer par un point (mar. pour marine, phys. pour physique, zool. pour zoologie, etc.) ou retrancher des lettres du milieu, la fin du mot s’écrivant dans un caractère plus petit normalement placé en exposant, (Me pour maître, Dr pour docteur Mme pour madame, etc.). La tolérance est admise pour un caractère de même corps (Me pour maître, Dr pour docteur, etc.).

Les  abréviations de circonstance sont utilisées pour simplifier l’écriture. Elles obéissent à la règle de fabrication des abréviations. Un point abréviatif les ponctue parfois. Celui-ci n’exclut pas l’emploi des signes de ponctuation, mais il se confond avec le point final ou les points de suspension. Après une parenthèse fermante ou après des guillemets fermants, le point final de la phrase reprend ses droits, la parenthèse ou les guillemets l’ayant séparé du point abréviatif. Certaines publications régissent elles-mêmes un système d’abréviations propres à leur secteur d’information. Voltaire a utilisé « abréviateur », sans succès pour la postérité.


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